AUTOMOBILE - RALLYE DE LA CROISETTE Que le spectacle soit !
Pas loin de 120 équipages participent aujourd’hui à la 12e édition d’un rallye certes atypique, mais bel et bien inscrit au calendrier de la Coupe de France. Et ça devrait bagarrer fort...
Des WRC, des kit-cars, des « vieilles caisses » de légende… Il y en aura pour tous les goûts, sur cette 12e édition du Rallye de la Croisette. Nostalgiques comme fans de performance pure devraient en tout cas être à nouveau très, très nombreux à se masser aux points stratégiques du parcours ; à scruter, dans chaque épingle, la dextérité des pilotes et leurs capacités à enfiler les difficultés sans commettre la moindre faute… Un spectacle qui n’aura toutefois été rendu possible que grâce à l’investissement, bien en amont, mais sans limites, de toute l’équipe de l’ASA Croisette, maîtred’oeuvre dans cette organisation. Un staff qui s’est dépensé, sans compter, pour assurer notamment une sécurité maximale (90 commissaires sur le pont) à l’ensemble des participants. 120 au total cette année. «On est d’autant plus content, se félicite le président de l’ASAC Jean-François Pinazo, que l’on souffre un peu d’un déficit médiatique. On propose des spéciales qui plaisent vraiment aux pilotes, ce qui fait, je pense, le succès de cette épreuve ».
Des spéciales très techniques
Et de livrer plus en détail le menu de ces ES. «La première, un peu raccourcie cette année en raison de travaux sur la route, reste néanmoins très sympa. Longue de 11 km, elle comporte énormément d’épingles sur toute la montée de Caussols, et ça sera sûrement encore noir de monde. La descente de Gourdon sur Bramafan est tout autant un régal pour les pilotes. Cinq spéciales, au total, sont au programme d’un rallye qui s’annonce spectaculaire à souhait.
C’est assez rapide, mais il faut aussi du coeur et des gros freins pour, là encore, passer les virages sans encombre et sans perte de temps. Enfin, après la montée sur Gréolières, où se trouve le parc assistance, il faudra enchaîner sur la spéciale du Col de Castellaras, bien connue notamment pour ce fameux passage au col du Loup, avec un virage à prendre au frein à main, un peu à la Colin Mc Rae (sourire)…» On l’a compris ! Le choix du tracé va requérir beaucoup de doigté, de finesse au volant. Et ce, quelle que soit la catégorie. Outre le rallye moderne qui, inévitablement, focalise l’attention, sont en effet également invités à la fête, les véhicules historiques de compétition (VHC, une quinzaine au départ), dont la sortie d’usine remonte, en gros, entre 1975 et 1990, mais aussi les véhicules historiques de régularité, tout aussi “datées” , mais qui doivent, pour ce qui les concerne, respecter des moyennes horaires imposées… Ce qui le sera tout autant (d’imposé), autant d’ailleurs pour les équipages que pour le public, ce sera de profiter sans retenue de ce samedi baigné de soleil pour prendre un plaisir monstrueux, une fois les chevaux (din) lâchés…