McLaren-Honda : nippon, ni bon... La phrase Et pendant ce temps aux Etats-Unis Orange mécanique, version Alonso
Dans le motor-home McLaren installé à Monaco, on est repassé à l’heure d’hiver. Ou plutôt… à l’heure américaine. Six heures de moins qu’en Principauté donc. On plaisante, évidemment. Mais étant donné la catastrophe industrielle que constitue le début de saison des F1 anglo-japonaises, la pige de Fernando Alonso aux 500 Miles d’Indianapolis s’avère, jusqu’ici, un magnifique coup de ‘‘com’’. Voire de bluff. Doublé d’un magistral coup marketing, puisque demain, le double champion du monde s’élancera sur sa McLaren-Honda, tout aussi orange que sa F1 habituelle, à l’assaut de la victoire (5e sur la grille) sur l’ovale mythique ! De quoi, sinon panser les plaies, du moins oublier le temps d’un week-end, les soucis récurrents du couple McLaren-Honda. L’attelage qui avait fait merveille avec le duo ProstSenna s’avère un chemin de croix depuis la publication des nouveaux bans en 2015. Pire, les Nippons ont à ce point raté complètement leur copie en passant à l’hybride, que le bloc actuel RA617H hybride V6, a multiplié les casses moteur ! Autant dire que chez Ferrari, Mercedes et Renault, motoristes concurrents, on rigole à gorge déployée devant les actes de contrition quasi hebdomadaires du motoriste en chef Honda, Yusuke Hasegawa. « Je passe mon temps entre l’Angleterre et le Japon pour essayer de les influencer, mais c’est difficile (...). Aujourd’hui, tout est une question de timing. Ils vont y arriver. Mais au lieu de trois ans, cela leur prendra peutêtre six ou sept années, et entre-temps, vous devez survivre. Du moment que nous progressons, tout va bien. Mais nous avons fait marche arrière cette année », reconnaissait récemment le Français Eric Boullier, directeur racing de l’écurie.
Button, la dernière victoire d’une McLaren en...
Dans ce no man’s land de résultats – zéro point inscrit jusqu’ici – le retour de Button dans le baquet (pour remplacer Alonso) signe comme un clin d’oeil au destin. L’Anglais est en effet le dernier vainqueur au volant d’une McLaren. C’était à Interlagos (Brésil) en 2012. Sous son capot, il avait un moteur... Mercedes. Ce bloc qui fait rêver Eric Boullier pour l’an prochain. Mais Niki Lauda, président non-exécutif du Mercedes AMG F1 Team, a déjà mis son veto ! Et le contrat avec Honda court normalement jusqu’en 2024. Alors ? Alors, les McLaren-Honda continuent de limer le bitume. « Il n’est certainement pas le premier pilote de F à venir courir à Indianapolis mais ça fait longtemps que nous n’avions pas eu un champion de F. Et de manière réaliste, je pense qu’il pourrait gagner. » Cette phrase de Mario Andretti dit combien demain après-midi, à Monaco, certains auront un oeil rivé sur leur petit écran pour voir Alonso s’élancer, à ans, à l’assaut des Miles, pour tours de circuit. La première édition a eu lieu en . e chrono à la moyenne de km/h, Alonso partira en e ligne ( voitures). Rendez-vous à h (françaises) sur Canal + Décalé pour suivre la course.
“J’ai
jeté un oeil sur les qualifications, et sincèrement (rires), Fernando cinquième d’entrée pour ses premières qualifs... Ça doit vouloir dire quelque chose sur l’Indy, non ? ”
De Lewis Hamilton. Apparemment, l’ex-coéquipier d’Alonso doute du niveau de compétitivité des pilotes en Indycar... Mercredi, en essais libres, Vandoorne a signé le 11e chrono, juste devant Button. Aujourd’hui, les qualifs seront un défi de taille. Et le Grand Prix davantage encore... «Rien n’est perdu tant que tout n’est pas perdu», dit un proverbe nippon. De quoi méditer à l’envi dans un baquet. En attendant le soleil levant. Plus larges, plus longues, plus rapides, les Formule arborent également sur leur robe un autre changement qui saute aux yeux. Depuis le récent Grand Prix d’Espagne, le numéro et (ou) le nom du pilote s’affiche(nt) en taille XXL de part et d’autre de l’aileron dorsal. Un coup de boost bienvenu qui permet d’identifier chaque acteur sans longue vue, désormais... Voilà une exposition qui fait du bruit ! Piloté par la cousine de Stéphane Ortelli, le restaurant Le Nautic sis quai Albert-Ier, en bord de piste, tout près de la piscine, abrite ce week-end six VROOAArt portant la griffe d’Yvon Amiel. « Il s’agit de reproductions à tirage limité et numéroté sur support alu et plexiglas qui mettent en évidence les onomatopées inhérentes à la course automobile », explique l’illustrateur cannois. Parmi celles-ci, impossible de ne pas remarquer « La Rascasse », un vrombissant hommage à Jules Bianchi immortalisant son fameux dépassement sur Kamui Kobayashi dans un trou de souris lors du Grand Prix de Monaco . Comptant désormais deux courses, la manche monégasque de l’Eurocup Formule Renault . verra Will Palmer et Sacha Fenestraz s’élancer de la pole position aujourd’hui ( h ) et demain ( h ). Actuel dauphin du Russe Robert Shwartzman au championnat, le frère cadet de Jolyon Palmer a déjà embrassé deux victoires cette saison. Fenestraz le Franco-Argentin, lauréat à Monaco en , espère quant à lui décrocher un premier succès. Après avoir remporté les deux courses d’ouverture de la Porsche Supercup disputées à Barcelone, Michael Ammermüller est bien parti pour passer la troisième en Principauté. « J’ai parcouru la moitié du chemin, mais le plus dur reste à faire », commente le leader allemand qui s’est emparé de la pole position hier en ’’’. Le jeune Norvégien Dennis Olsen s’élancera à ses côtés en première ligne demain matin. Mise à feu fixée à h .