Xavier Bertrand vient apporter son soutien à Bernard Brochand
« Avec une mentalité d’entrepreneur comme celle de Bernard Brochand, on fait de la politique avec une obligation de résultat. » Si les brioches attendaient sagement dans un coin de la salle, les fleurs, elles, pleuvaient, lors du petit déjeuner-rencontre entre les militants Les RépublicainsUDI de la 8e circonscription et Xavier Bertrand, auteur de la phrase citée plus haut. L’ancien ministre de la Santé, qui a beaucoup travaillé avec Bernard Brochand notamment sur le dossier de l’hôpital, a souhaité venir lui apporter son soutien. La rencontre s’est déroulée dans la permanence de David Lisnard, suppléant de Bernard Brochand pour le scrutin des 11 et 18 juin. C’est d’ailleurs le maire de Cannes qui, le premier, a pris la parole. Il se disait « ému de mener ce nouveau combat avec Bernard. On a toujours fait équipe et ça a toujours réussi » .Et de vanter en Bernard Brochand « quelqu’un qui apporte de l’originalité, un goût inouï pour les idées, qui ne s’encombre pas des codes ». Mais aussi «levrai candidat de la société civile, soutenu par tous les maires de la circonscription ». Et de confier «je n’ai pas envie de perdre du temps avec un ou une député qui serait toujours dans la posture ». Suivez son regard… Soulignant « la personnalité à part, dans notre mouvement, de Xavier Bertrand, toujours modéré mais jamais tiède dans l’affirmation de ses valeurs », David Lisnard concluait en affirmant : « Si on veut faire gagner la France, il faut qu’il y ait un maximum de députés LR à l’Assemblée ». Ce ne sont ni les militants présents, ni Bernard Brochand ni Xavier Bertrand qui allaient le démentir. Le président de la Région Hauts-de-France commençait par interroger les militants pour savoir ce qu’ils mettent en avant en faisant campagne pour Bernard Brochand. Les réponses fusaient : « Efficacité, compétence, terrain » ; « le seul maire qui en a tant fait pour Cannes : regardez notre ville » ; « expérience » ; « homme de partage ». Puis il revenait sur la nécessité de faire gagner « le seul projet réaliste, celui de la droite et du centre ». Tout sourire, Bernard Brochand se contentait d’un « tout est dit » avant de remercier Xavier Bertrand « un vrai ami de Cannes ». Et on posait les fleurs pour passer aux brioches.