L’otage français au Congo a été libéré Nouveaux heurts au Maroc, le leader de la contestation en fuite
Emmanuel Macron a annoncé hier en la saluant la libération d’un Français qui avait été «enlevé le er mars dans l’est de la République démocratique du Congo» (RDC). Le chef de l’État a félicité l’ensemble des acteurs qui ont oeuvré à sa libération, «en particulier les autorités de la République démocratique du Congo pour leur mobilisation et l’efficacité de leur action». Le mars, le Quai d’Orsay avait indiqué qu’un Français figurait parmi des employés de la société minière canadienne Banro enlevés dans l’est de la RDC. Banro exploite deux mines d’or, et mène des travaux d’exploration aurifère dans le pays. La police est intervenue en force samedi soir dans la ville d’Al-Hoceïma (nord du Maroc) pour empêcher toute manifestation d’ampleur en soutien à Nasser Zefzafi, le leader de la contestation populaire dans la région, actuellement en fuite et recherché par la justice. Après une journée calme marquant le premier jour du mois de jeûne de ramadan, des incidents ont éclaté samedi soir tard quand des groupes de jeunes ont commencé à se rassembler aux cris de «Vive le Rif» ou de d’Al-Hoceima est le théâtre de manifestations récurrentes depuis la mort fin octobre 2016 d’un vendeur de poissons, broyé accidentellement dans une benne à ordures.
Depuis des mois
Au fil des mois, la contestation, menée par un petit groupes d’activistes locaux, a pris une tournure plus sociale et politique, exigeant le développement du Rif – marginalisé selon eux – dans un discours identitaire teinté de conservatisme et de références islamiques. Défiant le pouvoir depuis des mois par ses harangues enflammées, Nasser Zefzafi, le leader de ce mouvement (baptisé « hirak », ou la mouvance), est recherché depuis vendredi soir par la justice, après avoir interrompu le prêche d’un imam dans une mosquée de la ville.