Nice-Matin (Cannes)

Nouvelle campagne de démoustica­tion à Cannes

Les appels commencent à affluer au service hygiène et santé de la Ville : les moustiques sont de retour. Un traitement biologique est en cours depuis ce matin, et jusqu’au 20 juin

- CHRYSTÈLE BURLOT cburlot@nicematin.fr (1)Lesprochai­nes:du10au25 juillet,du 16 au 31 août, du 25 septembre au 6 octobre,du30 octobreau1­0 novembre.

Ils sont revenus. Ils hantent de nouveau vos nuits et marquent les mollets des petits qui n’arrêtent pas de se gratter. Aedes Albopictus, les moustiques tigres, ont fait leur réappariti­on avec les beaux jours. Pas question de les laisser vous gâcher les soirées. Alors, tandis que vous vous aspergerez de citronnell­e et brancherez les fameuses prises éloignant les insectes, la Ville organise ses campagnes de traitement de larvicides anti-moustiques sur le domaine communal.

Deux interventi­ons ont déjà eu lieu

« Nous commençons effectivem­ent à recevoir les premières plaintes d’habitants. Il faut savoir qu’une commune n’est pas tenue de traiter, que c’est un souhait de Cannes de soulager les quartiers », explique Thierry Lagostena (Photo ci-contre) du service hygiène et santé de la ville de Cannes. Deux premières interventi­ons ont eu lieu du 3 au 14 avril et du 2 au 16 mai. La prochaine débute ce matin et se tiendra jusqu’au 20. Elle consistera à « pulvériser un larvicide biologique hautement sélectif », explique Michael Beldiso de la société Provalp 3D chargée de l’opération. Muni d’un masque et de gants, son collègue, Laurent Salmon descend justement dans le vallon du Petit-Juas pour bien imprégner les lieux de produit. « Il s’agit vraiment d’une approche biologique, il n’y a aucun risque pour l’environnem­ent et les hommes » insiste son collègue. En tout, cinq à six campagnes identiques auront été menées dans l’année « sachant

(1) qu’en cas de besoin, on peut en organiser une supplément­aire » explique le spécialist­e. Les lieux traités sont les espaces publics susceptibl­es de servir de gîtes aux moustiques, à savoir tous les points où la présence d’eau stagnante est notable : les vallons d’eaux pluviales comme à la Frayère, Maïre, Roquebiliè­re, Devens, Font de Veyre, Riou, Petit Juas. Également les avaloirs pluviaux ; les ruisseaux et berges, les jardins et squares, les vides sanitaires de certains établissem­ents municipaux, les points d’apport volontaire des déchets enterrés.

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(Photo Gilles Traverso et DR) Ici, une interventi­on allée du Parc-Beauvallon dans le secteur du petit-Juas.
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