Nice-Matin (Cannes)

Georges Shies s’est éteint samedi

- C. B.

Son coeur a cessé de battre samedi : Georges Shies n’est plus. Le pâtissier-chocolatie­r de la rue d’Antibes, connu pour son calme, sa gentilless­e et ses «merveilleu­x nids d’abeilles » s’en est allé. Assurément, la disparitio­n de ce Cannois de toujours attristera nombre de ceux qui l’ont connu. Que ce soit au comptoir de la pâtisserie ou à l’AS Cannes pour laquelle il a beaucoup oeuvré. «C’était un historique de l’équipe, un grand dirigeant à une époque où l’AS Cannes était en deuxième division », se souvient Gilbert Chamonal, son ami de toujours. «Georges était un homme d’une grande force morale, un homme qui souhaitait que le club aille de l’avant. » Quelqu’un de calme, doux, déterminé, ainsi qu’il a toujours été dans sa vie personnell­e ou profession­nelle. Né en 1932 à Grasse, un 28 avril, Georges Shies a d’abord fait ses études à Stanislas. Puis, avec son frère Francis, il a pris la suite de son papa Henri qui avait ouvert cette pâtisserie au 84 rue d’Antibes. Une pâtisserie qui lui a donné une belle carrière profession­nelle, mais pas seulement. C’est aussi là, en 1975, que Georges Shies a vu arriver celle qui ne le quittera plus jamais: Dominique, son épouse. Trois garçons sont nés de leur union : Patrick, l’aîné, Thierry et Johan. Puis quatre petits enfants. Et dernièreme­nt, une arrière-petite-fille, de deux ans et demi. Le couple a tenu la pâtisserie jusqu’en 1989. À la retraite, Georges et Dominique ont rouvert un commerce : une petite chocolater­ie au 125 rue d’Antibes, qui a fonctionné jusqu’en 2012. Après cela seulement, Dominique et Georges ont pris un peu de repos.

Obsèques ce jeudi

Les obsèques de Georges Shies auront lieu jeudi 8 juin, à 9 h 30, à l’église du Prado. À son épouse Dominique, à ses fils, ses petits enfants et arrière-petits enfants, à tous ceux qui ont connu Georges Shies, Nice-Matin présente ses très sincères condoléanc­es.

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