Nice-Matin (Cannes)

Ils ont dit

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Richard Cockerill (manager de Toulon): « Félicitati­ons à Clermont. Je n’ai pas de regrets, cela a été très serré, on a joué jusqu’au bout, on n’était pas loin du tout. On savait que Clermont allait démarrer fort, ils ont marqué un bel essai, mais je savais qu’on allait revenir. On aurait pu gagner, mais ce n’était pas notre jour. Cela s’est joué à des détails, comme en début de seconde période ces deux pénalités manquées ou cet en-avant près de la ligne. Je suis très fier des efforts déployés par les joueurs. On a l’habitude de dire qu’on a ce qu’on mérite, et ce soir (dimanche), Clermont méritait de gagner.»

Guilhem Guirado (Toulon) : « En seconde période on a tenu le ballon, on leur a fait mal, on était pas loin de marquer plusieurs fois mais on n’a pas réussi et on a fait deux ou trois erreurs qui nous coûtent le match. C’est dur. On sentait qu’on pouvait gagner. J’ai entendu beaucoup de choses comme quoi les Clermontoi­s jouaient mieux et allaient nous imposer leur rythme. Mais ce soir, malheur au vaincu parce que c’est nous qui avons joué, on a pris un essai en contre aux  m. On a raté deux ou trois pénalités et on perd le match sur ça. Ça fait chier de mourir à si peu de choses. Le regret c’est le remord et ça fait chier. On a eu l’impression d’avoir joué quatre ou cinq saisons en une. A Toulon c’est très compliqué parce que ça fait deux années sans titre et on est pas habitués à ça..»

Mathieu Bastaraud (Toulon) : « Ça ne se joue à rien. Notre entame nous a coûté le match. Il faut leur tirer un coup de chapeau. Ils ont été très bons. Nous on n’a pas été assez précis et on le paie cash. Il faut être à l’intérieur du groupe pour comprendre ce qu’il se passe entre nous. On est une bande de copains et chaque année, il y en a deux ou trois qui arrêtent. Ce sont des histoires d’hommes. Je tiens à rendre hommage à tous ceux qui partent. »

Benjamin Kayser (Clermont) : « Ça n’existe plus ces finales où on domine les adversaire­s du début à la fin. C’est Toulon, une grande équipe, ils ont beaucoup d’expérience. Quand il s’agit de jouer un rugby efficace ils sont quasiment les meilleurs. J’espère juste qu’on va arrêter de faire des amalgames entre ce qui s’est passé avant et cette année. Cette équipe a réussi à faire deux finales et en gagner une deuxième, c’est pas donné à tout le monde. Il y a évidemment le poids du passé mais il y en a plein qui ne l’ont pas connu ce passé. Ça ne les concerne presque pas. Honnêtemen­t là on est super fiers.»

Damien Chouly (Clermont) : « On savait qu’ils nous avaient promis la guerre, le combat, qu’ils allaient jouer de leur puissance. On a su les surprendre en début de match. On a pris le score. On n’a rien lâché.»

Franck Azéma (manager de Clermont) : « Sur la dernière touche, honnêtemen­t on s’est dit que l’on allait encore passer à côté. C’était très dur, mais tellement bon et intense, que l’on oublie vite. Ce qui est bon c’est que l’on ne pourra plus dire que l’on est maudit. Deux titres en sept ans, ça montre que l’on a l’ossature.»

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