Bernard Brochand, le grand absent du débat
Le candidat sortant Bernard Brochand (LR - UDI), député depuis , en lice pour un e mandat, par ailleurs président de la Communauté d’Agglomération Cannes Pays de Lérins, a refusé de participer au débat car, a-t-il expliqué dans un communiqué, il dit avoir fait l’objet « d’attaques personnelles indignes et irrespectueuses de certains de mes adversaires avec lesquels je n’ai pas l’intention de polémiquer ». Il a, par ailleurs, fait allusion a des rumeurs « calomnieuses à son encontre » et considère « qu’en s’attaquant directement à ma personne et à mon âge [ ans depuis lundi] je
constate que certains de mes concurrents ont décidé de placer le débat électoral à un niveau de
médiocrité qui les discrédite ». Un choix qui a beaucoup fait parler ses adversaires. Anne Kessler (FN): «Quel mépris pour électeurs, qui apprécieront tous ! Sous couvert d’attaques personnelles qui n’existent que dans sa tête, il ne vient même pas débattre sur les enjeux de sa propre circonscription. Il est impensable qu’un député sortant, avec un bilan tel que le sien, ne vienne pas pour s’expliquer. » Philippe Buerch (LREM): «Je ne souhaite pas exploiter politiquement son absence. Le candidat sortant a décidé de se soustraire à cette noble tradition républicaine. Cette rareté va susciter de nombreux commentaires sur la mandature de l’un des dix députés les plus absents de l’Assemblée nationale, sur son absence de propositions de lois et, aujourd’hui, son absence à ce débat. Je ne sais pas les raisons qu’il évoque quand il parle d’attaque personnelle. Je ne me sens absolument pas concerné. Il a choisi la voie de la victimisation pour faire croire que nous utiliserions son âge. » Christine Schouver (PCF): «On est assez autour de la table pour parler de nos programmes plutôt que de parler des absents. »
Antoine Babu (PS): «M. Brochand avait ses raisons. Il est libre de ce choix. Moi je veux mettre fin aux clivages. »
Maddy Vard (PS): «C’est beaucoup de mépris pour les électeurs. C’est dommage qu’il ne soit pas là pour s’expliquer. »
Michael Galas (DLF): «Les absents, malheureusement, ont toujours tort. Nous, on a un projet à défendre. Les gens seront assez intelligents pour choisir leur élu les et juin.