Nice-Matin (Cannes)

L’appel de Nicolas: «Qui veut jouer avec moi?»

Pour appliquer une thérapie à base de jeux en faveur de leur garçon de 10 ans, qui souffre de petits troubles de développem­ent, ses parents ont besoin d’une quarantain­e de bénévoles

- J.DIE.

C’est une demande pas comme les autres, pour un petit garçon différent. Une demande lancée par Aléna et Patrice, les parents du jeune Nicolas, 10 ans, ayant des petits troubles de développem­ent : ils recherchen­t une quarantain­e de bénévoles pouvant offrir une heure et demie de leur temps par semaine pour jouer avec leur petit garçon. Ce n’est pas sans y avoir réfléchi, mais après une longue réflexion, qu’ils ont décidé d’appliquer, pour surmonter les difficulté­s sensoriell­es de leur jeune garçon, une nouvelle thérapie d’échange et de développem­ent basée sur le jeu. Dans le haut pays et à Saint-Vallier où il va à l’école, on connaît bien Nicolas.

« En venant jouer avec moi, vous m’aiderez »

Et beaucoup ont été touchés par son petit message adressé à de futurs bénévoles : « En venant jouer avec moi, vous m’éveillerez et m’aiderez à surmonter mes difficulté­s sensoriell­es en suivant une méthode qui a fait ses preuves, à la portée de tous. Il suffit d’aimer jouer et s’amuser avec un enfant. Si vous pouvez venir me faire jouer, appelez mes parents. » Une quarantain­e de bénévoles serait un nombre idéal pour assurer un suivi de la méthode, éviter les heures vides. Avoir des personnes en nombre permettrai­t de palier des manquement­s occasionne­ls. Ce sera un engagement à long terme pour tous les volontaire­s désirant aider Nicolas et si certaines personnes savent d’ores et déjà qu’elles ne pourront assurer leur temps, elles peuvent former des binômes, s’inscrire au programme et suivre les formations : «Elles pourront entrer dans le dispositif ponctuelle­ment », explique Aléna. La première réunion aura lieu le dimanche 18 juin, à partir de 14 h à la Réserve, ce sera aussi la première formation pour les personnes présentes. Elle sera conduite par Catherine de Presle, créatrice de l’associatio­n Autisme Espoir Vers l’École. Une deuxième formation est programmée avec elle le 8 septembre, en présence de la psychologu­e qui suivra Nicolas.

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(Photos Jackie Dieren) Les bénévoles aimeront chez Nicolas, sa curiosité pour tout et son sourire.

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