FOOTBALL « L’OGC Nice m’a régalé »
Ancien joueur du Gym et de l’AS Monaco, Marco Simone était de retour sur la Côte d’Azur pour un tournoi de golf à Mandelieu avant le France-Italie des légendes, le 17 juin à Nice
Loin du ballon rond, l’Italien s’est rendu à la 6e Mapauto Golf Cup à Mandelieu. Hier et aujourd’hui, célébrités, sportifs et chefs d’entreprise revêtent leur tenue de golfeur sur les parcours du Old Course. L’occasion pour l’attaquant, désormais entraîneur, d’évoquer ses souvenirs de carrière et le parcours de ses anciens clubs en Ligue 1. Le 17 juin, Simone foulera aussi la pelouse de l’Allianz Riviera pour le France-Italie des légendes en hommage aux victimes de l’attentat de Nice.
Marco, Monaco vient d’être sacré champion de France, cela n’était plus arrivé depuis . A l’époque, vous portiez le maillot rouge et blanc...
Oui c’est vrai, je jouais avec Trezeguet, Giuly, Barthez… Je suis très content que le club retrouve les sommets. L’équipe est championne, enfin ! Pour l’AS Monaco, où il y a eu beaucoup d’investissements et de très bons joueurs, c’était un échec de ne pas finir champion depuis toutes ces années. En plus, j’ai été le premier entraîneur de l’ère Rybolovlev donc je suis heureux pour eux.
Vous avez aussi joué au PSG et à l’OGC Nice, qui complètent le podium. Quel regard portez-vous sur leurs parcours ?
L’OGC Nice a fait une super saison avec, à la clé, une qualification pour le tour préliminaire de la Ligue des Champions. Je pense que c’est le résultat du travail qu’a initié Claude Puel. Depuis, il y a eu une réelle progression de l’équipe avec des joueurs emblématiques comme Ben Arfa et Balotelli. On ne pouvait pas prédire qu’ils iraient si loin mais les dirigeants ont beaucoup travaillé pour ça. Quant à Paris, l’équipe a fait une très bonne saison mais je pense qu’elle a payé le changement d’entraîneur et le départ d’Ibrahimovic.
Qui vous a impressionné cette année ?
Plus qu’un joueur, c’est un collectif qui m’a marqué cette année : celui de Nice. J’apprécie vraiment le travail de Lucien Favre sur le banc. Cette année, l’OGC Nice m’a régalé. Quelles anecdotes ont marqué votre passage en France ? Je retiens surtout mon apprentissage du français qui a été très difficile, je faisais beaucoup de fautes, c’était compliqué. Sinon, je me souviens d’une bagarre avec mon coéquipier Jimmy Algérino. Je lui ai donné un coup-de-poing dans les douches, alors que c’était mon meilleur ami au PSG. Il y avait beaucoup de tensions sur le terrain, Paris traversait une période difficile...
Qu’en est-il de votre avenir ?
Je viens de terminer une aventure en tant que coach de Laval que j’ai pris en difficulté en cours de saison. Je suis dans l’attente d’un nouveau challenge.
Le juin, vous serez au France-Italie des légendes en hommage aux victimes de l’attentat de Nice. C’est important pour vous...
C’est un honneur de servir cette cause. Nous aurons la mission d’apporter du bonheur au public, meurtri par le juillet. Nous allons être les témoins d’un événement historique. Il y aura de l’émotion. Pour moi, c’est très important de participer à cet hommage.
La France et l’Italie sont les frères ennemis du foot. C’est un match toujours particulier à jouer ?
Oui, c’est tout à fait ça. Mais c’est un plaisir de retrouver tous ces anciens joueurs.
Vous jouerez attaquant ?
Evidemment, et j’espère marquer des buts. Même si ce n’est qu’une rencontre de gala, c’est important de gagner pour l’ego.