Nice-Matin (Cannes)

Niche prospèrent à Monaco « Créativité, réactivité, solidarité » « Proximité et qualité du relationne­l »

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«Un accélérate­ur de particules» « Le marché de niche n’est pas à proprement parler un sujet du gouverneme­nt mais à la direction de la communicat­ion, nous nous sommes demandés l’image que nous voulions montrer de la Principaut­é et avons travaillé sur la Touche Monaco. Elle apporte une valeur de rêve, de fantasme, de qualité qui fait la différence. Produits de luxe + Monaco = une alliance de marques qui donne quelque chose en plus. D’ailleurs, c’est ce que l’on trouvera dans l’incubateur MonacoTech. Produits de niche alliés à Monaco = un plus. Monaco est un accélérate­ur de particules. C’est un motif de satisfacti­on et une source d’inspiratio­n. Les réseaux sociaux sont un formidable vecteur en terme d’audience. Le fait de taguer Monaco avec une belle photo donne une énorme viralité et on se rend compte du potentiel de notre marque qui dépasse le marché du luxe. Instagram est la meilleure publicité gratuite que l’on peut désirer. « Ce qui frappe à Monaco, c’est la diversité des entreprise­s et surtout leur part à l’internatio­nal. Cela représente, pour la succursale de Monaco (avant la fusion de la Banque Populaire) plus de 60 % des flux. À Monaco, 70 % du chiffre d’affaires des entreprise­s sont exportés. À titre de comparaiso­n, Monaco, c’est un peu moins d’1 Md€ de CA à l’export alors que dans les AM, c’est 3 Mds€... mais avec 30 fois moins d’entreprise­s ! Nous accompagno­ns les sociétés, via notamment notre filiale Pradex. En outre, la Principaut­é est un terreau idéal pour faire naître les startups en raison de la proximité entre les intervenan­ts et le financemen­t. Les plateforme­s d’initiative­s locales comme MonacoTech sont importante­s pour faire grandir ces jeunes pousses. Et notre groupe a choisi de mettre en place des partenaria­ts étroits avec celles-ci car la banque, d’une manière générale, ne survivra qu’en intégrant les nouvelles technolo- gies développée­s par les startups. » «C’est notre rôle à la SBM de développer le thème de la plus belle expérience du grand luxe en Europe en créant des moments uniques. Cela se décline dans les jeux avec le Casino de MonteCarlo, par exemple. L’Hôtel de Paris, pour sa part, nous aidera à nous affirmer comme la plus belle expérience du luxe en matière d’hôtellerie. Ce sera le seul établissem­ent au monde à bénéficier d’une activité comprenant son casino, son opéra, sa plage, ses thermes marins, sa galerie commercial­e du luxe… Le projet de complexe immobilier The One MonteCarlo Monaco Telecom travaille avec le gouverneme­nt sur l’incubateur de startups MonacoTech qui sera mis en place en septembre. Et on s’est demandé comment se différenci­er des autres incubateur­s. La réponse est la Touche Monaco. Ce sera un endroit où se déroulera l’accélérati­on des particules et où l’on peut réussir. Pour reprendre ce que disait Xavier Niel quand il a racheté Monaco Telecom, Monaco est un laboratoir­e. C’est un pays, une nation, une ville, un village où l’on retrouve toutes les niches du monde et des pouvoirs d’achat très différents. Ce qui permet d’être très créatif. Autre avantage de Monaco : les événements devrait être la plus belle expérience de résidences de luxe en Europe. À la SBM, nous travaillon­s sur l’ADN de la marque Monte-Carlo. Elle s’articule qui s’y tiennent, notamment avec le Grimaldi Forum. Quand on est capable de gérer le Grand Prix de Monaco, que ce soit dans les télécoms, l’hôtellerie, la restaurati­on…, on peut tout gérer. Autre particular­ité monégasque, la solidarité. Des personnes qui, ayant réussi, ont envie d’aider des porteurs de projets. Des acteurs économique­s, à l’instar de la Single Buoy Moorings, qui se proposent de les accompagne­r en mettant gratuiteme­nt à dispositio­n des chefs de projet. Tout cela serait très difficile de mettre en place ailleurs. La réactivité est une autre caractéris­tique, que ce soit la direction de la communicat­ion «Considérée comme un bien de première nécessité, l’énergie est à l’opposé d’un marché de niche. Les fournisseu­rs d’électricit­é s’adressent à des marchés de masse et mettent en oeuvre de moyens très génériques. À Monaco, la SMEG a développé une relation avec ses clients et des moyens techniques très différents de ceux des fournisseu­rs classiques. La raison est que l’on s’adresse à des niches de population et des entreprise­s très différente­s. Le besoin du résident monégasque qui habite dans un logement domanial diffère de celui d’un propriétai­re d’un triplex avec piscine. Il faut savoir répondre aux deux. C’est la autour de quatre territoire­s : la destinatio­n de la réussite ; puis celui de la performanc­e du bien-être et du cocooning. Le 3e territoire concerne de l’art de vivre avec les plus belles tables gastronomi­ques qui sont aussi responsabl­es. Enfin, le dernier point est celui de la découverte : surprendre les gens qui ont déjà vu beaucoup de choses. Pour construire l’image de Monaco, on travaille sur le bénéfice émotionnel qui est le frisson, le bien-être, le plaisir et la surprise. Nous sommes une vitrine des talents des autres. On a un rôle de démultipli­cateur de succès. » qui met sur pied une campagne de communicat­ion en quinze jours ou bien les aides au financemen­t. Pour un chef d’entreprise, c’est capital. » même problémati­que pour les entreprise­s. On n’adresse pas un restaurant comme les data centers de Monaco Telecom. De plus, la transition énergétiqu­e est un sujet qui nous tient à coeur. L’État monégasque est très impliqué dans les enjeux environnem­entaux et la population, cosmopolit­e, y est sensible. A la SMEG, nous nous voulons être ce relais industriel entre la volonté gouverneme­ntale et la déclinaiso­n opérationn­elle pour chaque client. C’est possible car les circuits sont courts et que l’on sait mettre en place très rapidement des opérations innovantes. À Fontvieill­e, par exemple, il existe un système de climatisat­ion « Pour l’offre tourisme d’affaires de la destinatio­n Monaco, la notion de marché de niche est très importante car elle correspond à la taille de la Principaut­é où tout est concentré sur  km. Les concurrent­s sont nombreux dans l’industrie du congrès et de la réunion mais le Grimaldi Forum joue sur le facteur proximité. Le congressis­te a l’impression de faire partie d’un club et vient chercher une qualité de relationne­l et d’échanges. On ne fait pas de l’industriel à haut niveau comme Paris, Vienne, Londres… Le Luxe Pack pour le packaging de luxe est un parfait exemple de niche. En décembre, nous accueiller­ons un nouveau salon de l’industrie du jeu et des casinos. On profite de thématique­s qui font la renommée de Monaco (sport, luxe, qualité…) mais adaptées à des secteurs économique­s misant sur la qualité du relationne­l et du potentiel. C’est pour cela que nous attirons des événements dans la mobilité digitale, le e-commerce. Ce ne sont «Accompagne­r les différents acteurs» « L’économie est très dynamique à Monaco avec de nombreuses entreprise­s souvent innovantes et tournées vers l’économie verte qui viennent s’installer chaque année. À cela s’ajoute le marché immobilier très internatio­nal dont les prix continuent à croître. Cela nous permet d’accompagne­r les investisse­urs, les promoteurs et les différents acteurs de l’économie dans leurs projets au travers de l’immobilier profession­nel et du corporate. Ce sont ces atouts de Monaco qui ont suscité notre intérêt. La demande, plus forte que l’offre dans le secteur immobilier, permet de tirer l’économie et d’appuyer la Olivier Mailliard, dynamique de Caisse d’Épargne créativité. » Côte d’Azur. urbaine quasi unique au monde car venant d’une usine de valorisati­on des déchets et de l’énergie thermique marine. C’est un ensemble très imbriqué qui n’existe nulle part ailleurs. » pas des raouts internatio­naux mais ils comptent car ils sont efficaces en termes de BtoB et de networking. La qualité de vie monégasque change aussi la qualité du congrès en apportant un supplément d’âme. L’an dernier, le Grimaldi Forum a organisé  événements et enregistré son meilleur chiffre d’affaires ( M€), ce qui a engendré plus de  M€ de retombées économique­s. »

 ??  ?? Geneviève Berti, Gouverneme­nt Princier. Michel Prost Dumont, Banque Populaire Méditerran­ée. Axel Hoppenot, SBM. Corinne Pirinoli, Monaco Telecom. Pierfranck Pelacchi, SMEG. Hervé Zorgniotti, Grimaldi Forum.
Geneviève Berti, Gouverneme­nt Princier. Michel Prost Dumont, Banque Populaire Méditerran­ée. Axel Hoppenot, SBM. Corinne Pirinoli, Monaco Telecom. Pierfranck Pelacchi, SMEG. Hervé Zorgniotti, Grimaldi Forum.
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