Ils rackettent et frappent deux ados... mais sont interpellés
« L’idée est de faire émerger les artistes et de créer une osmose entre eux pour développer l’art dans notre bassin de vie », explique François Behar, directeur de la MJC. « Nous avons déjà reçu 800 visiteurs pour le premier jour, dont 350 écoliers. »
Visiter et participer
Lors du vernissage, hier, le cocktail était précédé d’un défilé musical de l’Académie provençale de Cannes. Et 45 groupes de musique vont se relayer sur scène pendant les trois jours pour animer l’événement. Répartis dans toute la cour de la Ferme Giaume, les artistes sont des peintres, photographes, dessinateurs, potiers, sculpteurs… L’un d’eux a même façonné des totems avec des palmiers malades abattus dans le parc de la MJC. Certains stands proposent de s’essayer à la gravure, à la peinture pour les enfants… « Personne n’avait jamais vu mes dessins », confie Émilie, artiste grassoise. «Je sors de mon tiroir! Cet événement est très convivial, j’ai fait connaissance avec beaucoup de monde. Des événements comme celui-ci, il faudrait en faire deux ou trois dans l’année ! » Régine vient, elle, de Cannes. « J’ai rarement fait des expositions » ,raconte-t-elle. « Mes enfants sont grands depuis quatre ou cinq ans, j’ai développé une technique très personnelle dans ma cuisine et depuis, je ne m’arrête plus!» Sept prix seront remis dimanche à 18 heures: les prix du jury, de la Ville de Cannes, de la MJC (meilleur espoir), de Nice-Matin, de la CACPL, de la Région PACA et du public. «C’est difficile d’être juge quand on est soi-même artiste », avoue Olll, membre du jury avec les trois autres artistes de la résidence Suquet des art(iste)s et le dessinateur Kristian. Ce n’est pas très joli de s’attaquer à plus petit que soi. C’est ce que n’ont pas hésité à faire une bande de quatre jeunes âgés de et ans jeudi en fin d’après-midi. Rue Saint-Dizier en plein Suquet, à h , ils se sont attaqués à deux frères, des Mandolociens âgés de et ans qui s’apprêtaient à récupérer leur deux-roues. Ont cherché à leur extorquer leur sacà-dos qui contenait portable et portefeuille. Comme les ados refusaient de se laisser racketter, leurs aînés ont utilisé la violence : coups de poing au visage et aux bras. Et de s’enfuir à pied avec leur butin, non sans jeter le sac en route. Sauf que la scène de bagarre n’a pas échappé au Centre de protection urbaine qui a prévenu les patrouilles de la police municipale tout en suivant l’itinéraire des agresseurs. La bande était interceptée non loin du lieu du vol. Âgés de et ans, de Cannes ou du Cannet, Ils ont été placés en garde à vue au commissariat. Les victimes, blessées légèrement, ont pu récupérer leur bien…