Nice-Matin (Cannes)

Entreprend­re durant les études

Nombreux sont les étudiants qui ont des projets et souhaitent créer leur entreprise, qu’ils soient fraîchemen­t diplômés ou en passe de l’être

- MÉLISSA MARI / SOPRESS

Selon un sondage CSA, alors que beaucoup hésitent encore à sauter le pas, l’auto-entreprise séduit les jeunes. 95 % des étudiants-entreprene­urs déclarent être optimistes pour leur avenir profession­nel*.

Qu’est-ce que c’est ?

Pour les porteurs de projets, il existe notamment le statut national d’étudiant-entreprene­ur (SNEE), qui s’adresse aux étudiants et aux jeunes diplômés. Instauré par le ministère de l’Éducation nationale, de l’enseigneme­nt supérieur et de la recherche, il offre l’opportunit­é aux entreprene­urs de voir mûrir et se concrétise­r un projet profession­nel, et ce, durant leurs études, notamment grâce au réseau PEPITE (Pôle étudiant pour l’innovation, le transfert et l’entreprene­uriat). Pour en bénéficier, il suffit d’être titulaire du baccalauré­at ou d’une équivalenc­e en niveau et de candidater. Le dossier sera ensuite analysé selon des critères de qualité et fonction des capacités du candidat. De façon générale, le statut offre de nombreux avantages, en rendant compatible­s études et projet, par le biais d’aménagemen­ts d’emplois du temps, d’équivalenc­es de crédits ECTS et la possibilit­é de substituer au stage, le travail sur son concept. De plus, le statut agit comme un accélérate­ur de développem­ent, puisqu’il fournit aux étudiants une aide à la recherche de financemen­ts, un accompagne­ment, une mise en réseau, un accès aux lieux de coworking du PEPITE (partout en France), ainsi que la possibilit­é de signer un Contrat d’appui au projet d’entreprise (CAPE) et l’obtention d’un diplôme d’établissem­ent étudiant-entreprene­ur (D2E).

Dans la région

Comme le souligne le ministère de l’Enseigneme­nt supérieur : « Le portail doit permettre de donner une informatio­n claire, précise sur l’offre disponible. On peut y faire des recherches par critères et consulter tous les masters en ayant accès à des informatio­ns précises, comme sur les établissem­ents ou les calendrier­s de candidatur­e, notamment ». La sélection se décline en domaines disciplina­ires, structures, ou lieux d’études et tous ces points peuvent être combinés pour obtenir plus de pertinence par rapport au projet de poursuite d’études. D’autre part, comme l’admission n’est pas forcément garantie pour les premières demandes : « Si l’étudiant est titulaire d’un diplôme national de licence et qu’il n’est admis dans aucun des masters choisis, il peut engager toutes les démarches lui garantissa­nt sa poursuite d’études, via la plateforme ». Attention, cela ne vaut que pour un recours. En effet, pour les candidatur­es, il faudra suivre le schéma classique, en envoyant son dossier directemen­t aux université­s ou en écoles. Enfin, il faut savoir que de nombreux masters, en particulie­r les plus réputés, reçoivent de nombreux dossiers de candidatur­es. La sélection à l’entrée de certaines formations se fait donc en fonction des capacités d’accueil des établissem­ents et le site vous permet de connaître ces différente­s modalités.

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(Photo ©Thinkstock) Parmi tous les étudiants sondés par l’étude CSA,  sur  déclarent avoir envie de se lancer dans l’entreprene­uriat.

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