L’école de La Frayère parée à tous risques
Les élèves retrouveront leur école après des travaux menés pour la rénovation de l’établissement et en prévision des risques d’inondations et d’attentats
Les travaux qui ont obligé les enfants de l’école maternelle de la Frayère à quitter leur école toute l’année scolaire sont bientôt finis. Les élèves ont été répartis dans les établissements voisins pour les dix derniers mois : à l’école élémentaire attenante et à René-Goscinny, deux rues plus loin. Le chantier avait pour but de réparer les dégâts des inondations de 2015 et de mieux anticiper les catastrophes naturelles à venir, ainsi que de prévenir le risque d’attentat. Il s’achèvera avant la rentrée prochaine, sauf pour les toboggans qui doivent être réinstallés à la Toussaint.
Le risque sismique aussi anticipé
« Les inondations du 3 octobre 2015 n’avaient pas été prévues par Météo France. C’est une grande chance qu’il n’y ait pas eu d’enfant dans l’école à ce moment-là », a rappelé le maire, David Lisnard lors d’une visite de chantier hier. Une passerelle en acier, installée par l’entreprise boccassienne Ghini, permettra désormais aux enfants de rejoindre l’école élémentaire en cas d’alerte. La maternelle n’a pas d’étage, contrairement à la primaire. « Nous avons aussi anticipé le risque sismique, la passerelle est prévue pour y résister », précise Françoise Bruneteaux, adjointe aux travaux. Une fois les enfants partis en vacances, une porte sera ouverte le 1er juillet sur la façade de l’école élémentaire pour y accéder depuis la passerelle et le toit terrasse de la maternelle. Des travaux d’isolation ont déjà été menés, les huisseries ont été remplacées (le président de Reed Midem a remis pour cela à la ville une aide de 50 000 euros en avril 2016). Une caméra et un visiophone ont été installés à l’entrée, ainsi que plusieurs boutons d’alarme et un dispositif de sirène. Les grilles donnant sur l’extérieur ont été occultées, des barrières anti-voitures ont été installées en prévision du risque d’attentat. La passerelle doit être finie pour le 15 juillet, puis l’enrobé sera refait d’ici la rentrée. L’ensemble des travaux a coûté 2 ,054 millions d’euros, dont 265 000 euros de rénovation après les inondations d’octobre 2015 et 170 000 euros pour les clôtures, alarmes, caméra et visiophone.