L’Edhec Nice se classe première au Financial Times
Le Financial Times vient de publier son classement des meilleurs masters en Finance. L’Edhec y prend la première place en marché financier. L’excellence niçoise récompensée Une aventure niçoise
On peut très bien être à Nice et avoir une excellence reconnue mondialement. Aucun complexe à nourrir. De la fierté à en retirer au contraire. L’Edhec Business School en apporte la preuve. Le Financial Times classe son master en marché financier à la toute première place. Un leadership emblématique d’une dynamique collective en Finance mise en oeuvre sur le campus de Nice depuis 2001.
Une recherche tournée vers l’industrie
Pour l’Edhec, ce n’est pas qu’un seul de ses masters qui est validé aujourd’hui mais bien la politique globale qu’elle impulse autour de la finance. Qu’est-ce qui en explique le succès aujourd’hui ? Les résultats obtenus par sa recherche appliquée, tournée vers l’industrie. Cette stratégie d’excellence irrigue toutes les activités du groupe regroupées sous le vocable Make an Impact, la version 2017 de Research for business, sa formulation initiale. Son but : améliorer l’employabilité des diplômés de l’Edhec. Critère majeur du classement du Financial Times. « C’est parce que nos publications sont reconnues sur la place mondiale, mais aussi parce que les plus grandes entreprises du secteur financier connaissent et apprécient nos recherches, que nos étudiants sont considérés comme des ressources de talent », réagit Noël Amenc, le directeur du pôle Business development de l’Edhec. « Le Mcs in Financial Market de l’Edhec correspond au bout de trois ans à un salaire moyen qui dépasse les 100 000 USD et à un accroissement du salaire de 79 % après l’obtention du diplôme », précise Abraham Lioui, le responsable du département Finance de l’Edhec.
M€ de revenus de la recherche
Au-delà de la qualité des formations dispensées, un autre facteur différenciant crée un a priori positif et une préférence pour les diplômés de l’Edhec : la valorisation de sa recherche. Depuis le 1er août 2015, les entités de la recherche sont regroupées au sein de la direction du Business development que dirige Noël Amenc : l’Edhec-Risk Institute, dirigée par le professeur Lionel Martellini (Nice et Londres) se focalise sur les solutions d’investissements ; l’Edhec Infrastructure Institute, dirigée par Frédéric Blanc-Brude (Nice et Singapour), est spécialisée sur l’évaluation du risque du financement des projets d’infrastructure et la spin off ERI Scientific Beta, pilotée par Noël Amenc (Nice, Singapour, Londres, Boston et Tokyo), conçoit et produits des indices représentatifs de la recherche en gestion quantitative des actions. « Ces entités génèrent des revenus de recherche annuels supérieurs à 15 millions d’euros. Ils proviennent de l’utilisation des modèles et produits de la recherche de l’Edhec par les plus grandes institutions financières internationales (Amundi, BlackRock, Goldman Sachs, Merrill Lynch, Morgan Stanley, Nomura, SG, entre autres). Les indices Scientific Beta correspondent à plus de 15 milliards de USD d’actifs sous gestion au bénéfice des plus grands fonds de retraites et fonds souverains mondiaux. » Autant d’arguments qui expliquent que le campus de Nice rayonne par ses activités en Finance à l’échelle mondiale. Et qu’il ne cesse de grimper dans les classements internationaux. Il y a deux ans, l’Edhec était huitième au classement du Financial Times des meilleurs masters en Finance. Quatrième l’an dernier. « Cette première place au classement du Financial Times est le fruit d’une aventure niçoise, réagit le professeur Noël Amenc, instigateur de cette aventure avec Olivier Oger, le directeur général de l’Edhec. Elle part de la décision stratégique de spécialiser le campus de Nice en Finance. À sa création, le campus niçois était perçu comme le campus secondaire de la grande école lilloise. On y dispensait les mêmes formations mais il y avait un a priori négatif. On a décidé de le casser en offrant à Nice sa spécialité et en y amenant l’excellence. » L’aventure est aussi niçoise par les hommes qui l’ont faite. Noël Amenc, Niçois et directeur du pôle Business development de l’Edhec, a été recruté en , à la suite de la réussite de sa startup implantée à Sophia. L’Edhec a toujours constitué pour lui la combinaison parfaite entre sa recherche d’excellence, son désir d’international et son besoin de rester près de ses racines. Mais il n’est pas le seul à revendiquer l’identité niçoise et l’avenir de ses formations. C’est aussi le cas de Lionel Martellini, niçois qui est rentré de Californie pour diriger l’Edhec-Risk Attitude. « C’est un long chemin, une oeuvre collective qui est récompensée, avec des dizaines de professeurs, ingénieurs et personnels administratifs, insiste Noël Amenc. Nous sommes emblématiques du développement de la Côte depuis la création de Sophia Antipolis. Nous sommes l’extension niçoise de son concept. »