Ronaldo a fait le job
CR7 a inscrit le seul but du match. Le Portugal peut viser les 1/2 finales
Je suis ici et on se calme : la gestuelle de Cristiano Ronaldo pour célébrer le but de la victoire du Portugal, hier contre la Russie (1-0) en Coupe des Confédérations, ne signifiait pas autre chose, comme une réponse à la tempête médiatique qu’il traverse. CR7 a fêté son but en pointant son doigt d’abord sur sa poitrine, puis sur le sol, et en faisant enfin des deux mains le geste signifiant « on se calme » , avant de réaliser sa célébration habituelle, comme pour insister « je suis ici, donc le reste ne compte pas ». Ce langage corporel va faire couler beaucoup d’encre, alors que l’intéressé n’a toujours pas dit un mot depuis que son nom noircit les pages de tous les journaux. A Moscou, grâce à lui, les champions d’Europe en titre ont fait une excellente opération, avec cette première victoire de l’histoire du Por- tugal sur le sol russe.
Les Russes maladroits en seconde période
Excellente opération sportive et de communication, donc, pour leur icône. Dès la 8e minute de jeu, Ronaldo a repris victorieusement de la tête au deuxième poteau un long centre de Guerreiro, trompant ainsi Akinfeïev qui fêtait sa 100e sélection. Le portier s’est ensuite montré à son avantage, mais la défaite était là... Lors du premier match du Portugal, dimanche face au Mexique (2-2), CR7 avait délivré une passe décisive pour le premier but signé Quaresma. Perturbé lui ? Certainement pas. Le crack du Real a dans l’ensemble été le principal protagoniste du match. S’il a marqué le but de la victoire, il a aussi buté sur Akinfeïev après avoir effacé Vasin d’un passement de jambes (32e), manqué le cadre de la tête alors que le gardien avait déserté sa cage (63e) et trop enlevé une frappe en bonne position (65e). Ses coéquipiers se sont partagé les miettes offensives, comme André Silva dont la tête à bout portant était captée par Akinfeïev (50e). Le Portugal a énormément souffert en seconde période. Seule la maladresse des Russes l’a prémuni d’une nouvelle désillusion.