Tous à table !
167 chefs venus des quatre coins du monde vont régaler le public ce week-end au cours d’un Festival lancé hier en présence du chef deux étoiles, Daniel Boulud
Au Festival des Étoiles de Mougins, le chef Daniel Boulud, le “Lyonnais de New York”, a ouvert hier trois jours de gastronomie internationale.
Les Étoiles de la Gastronomie brillent à nouveau sur Mougins, rallumées le temps du weekend par quelque 167 chefs talentueux venus des 4 coins du monde. Avec le maire, Richard Galy à la baguette, la magie se reproduit. La 12e édition (1) s’est ouverte sur un univers de mystères, nichés au creux d’un poêlon ou d’une soucoupe, s’offrant à qui veut les trouver. Et dès hier soir, pour cette inauguration, les chercheurs de trésors sont revenus. 30000 sont attendus pendant ces trois jours. Une marée humaine contemplant ces horizons du goût chatoyant des couleurs du monde, du Brésil au Moyen-Orient, d’Italie au Maghreb.
Daniel Boulud, le voyageur
Quel meilleur ambassadeur pour cette édition «des saveurs du monde» que ce grand voyageur, amoureux des États-Unis, que Daniel Boulud ? Aucun, sans doute. Son visage souriant et son tablier blanc s’affichaient partout depuis que les organisateurs du FIG avaient dévoilé leur champion. Sa venue a été célébrée à la hauteur de l’événement. « C’est un exemple. Il nous tire vers le haut», avait dit de lui son ami Daniel Desavie.
Roger Verger, le maître
Tel un enfant prodigue de retour d’Amérique, le chef deux fois étoilé du restaurant «Le Daniel» à New York, a rendu hommage à son propre maître, Roger Verger. Lui, l’initiateur, lui, le « véritable amoureux de Mougins», lui, qui lui a transmis son savoir et sa passion, au cours des années passées sous sa direction au Moulin de Mougins. Ses compères de l’époque étaient là, eux aussi, sur scène. Les 4 mousquetaires, surnom qu’ils s’étaient donné, sont à nouveau réunis. Là, parmi les chefs déjà arrivés sur place. Et Denise Verger, aussi, cachée dans le public, avec sa fille Cordelia. Elle est tant émue, qu’elle fait un bref passage sur scène et s’échappe. Enfin, la surprise promise pour ce retour apparaît sur l’écran géant dressé près de la scène: son parcours. Les étapes de ses succès professionnels. Plus fort encore, les visages de nombre de ses employés, parmi les mille que comptent ses établissements, apparaissent: «Congratulation chef!» La transmission de son savoir est en marche. Comme un autre l’avait fait pour lui. « Ma réussite, je la dois à Monsieur Verger », confie-t-il. C’est beau.
1. en présence du préfet, Georges François Leclerc, du sous-préfet Philippe Castanet, des ambassadeur s de Russie et deBielo russie, et de l’ambassadeur plénipotentiaire Italien de Monaco, des représentants des villes du Cannes et du Cannet.