Le point sur les futures plages de la Croisette
Une réunion de concertation, jeudi soir en présence de quelques plagistes, a permis à la Ville de Cannes de repréciser la future configuration de la célèbre anse à l’aune du décret plage. Suivez le guide
La Croisette prépare sa grande mue. Côté terre, «elle n’est plus au niveau. On veut agrandir les trottoirs et revoir l’éclairage », a indiqué le maire David Lisnard. Et même «si l’intérêt environnemental du décret plage n’a jamais été démontré », Cannes veut profiter de cette figure imposée «pour tirer vers le haut la Croisette ». Jeudi soir, quelques plagistes étaient présents à la réunion de concertation sur le renouvellement des concessions des plages. Hormis quelques questions d’ordre organisationnelles, le sujet n’a pas fait de vague. Le détail de cette métamorphose achevée dans trois ans en quatre points.
Plages publiques plus grandes
Pas plus de 50 % de plage privée en linéaire et en surface, c’est la contrainte N° 1 du décret plage. Cannes a fait le choix de deux grandes plages publiques aux extrémités de la Croisette. La première devant le Palais des Festivals. La seconde du ponton du Martinez à la Roseraie. Promises, des plages plus vastes en longueur et en largeur grâce à un méga réensablement de 90000 m3 de sable. Il arrivera par terre ou par mer, (30000 camions ou 30 tankers, le choix n’est pas fait) entre novembre 2017 et avril 2019.
Dix-huit plages privées contre , mais plus vastes
Trois lots supprimés contre sept initialement. Les procédures d’appel à candidature sont lancées pour la gestion des 18 lots de plages privées au 1er janvier 2018. Pour chaque futur plagiste, un espace couvert de 120 m2, une terrasse de 6 m et des surfaces de matelas doublées, passant de 13 à 26 mètres de profondeur ! « S’agissant des plages en gestion municipale, c’est finalement Zamenhof qui devrait être conservée – c’est la plus fréquentée – mais pas Macé », a précisé le maire.
Structures plus esthétiques et écolo
Une charte architecturale est instaurée pour favoriser « une unité, une homogénéité qualitative », des futurs établissements. Objectif : «une ambiance exclusive et authentique». Terminés, les toits de tôle « dégueulasses», Place au teck, « bois chic qui vieillit bien et incarne l’esprit marin». Finies aussi les odeurs de graillon émanant des cuisines. Les futurs exploitants devront faire des efforts sur ces nuisances peu dignes de la Croisette…
Établissements accessibles à tous
Comme c’est le cas aujourd’hui sur les plages du Midi, des monte-personnes seront installés, communs à deux lots voisins.