VOLLEY-BALL Christina Bauer rejoint le RCC
Après une saison intéressante avec la Roca Team, Paul Rigot ( ans, m) s’est récemment engagé avec les Sharks d’Antibes. L’occasion de confirmer, dans un club qui lui laissera probablement plus de place.
Comment jugez-vous votre dernière saison à Monaco ?
Très enrichissante ! Déjà, par rapport au fait que je venais de Pro B. Ensuite, j’étais dans une équipe qui visait le titre en Pro A (Monaco a finalement été battu en quart de finale par l’ASVEL, ndlr). J’ai eu l’occasion de jouer, c’était vraiment un tremplin pour mon avenir.
Rester à Monaco devenait « risqué » ?
Je pense que ce n’était pas le meilleur choix à faire. Monaco, c’est une équipe qui aura encore de grosses ambitions l’an prochain. Même si cette saison a été belle, on a connu une petite désillusion. A ce stade, gagner des minutes pour me montrer devient vraiment important. C’est une belle option.
« Tout de suite emballé »
Vous aviez la volonté de rester dans la région ? C’est vraiment un plus. J’adore la région, mais je pense que tous les joueurs qui jouent ici adorent aussi (Sourire). Parmi les clubs que j’avais en tête au niveau du projet pour les jeunes, Antibes m’intéressait. Avec le discours du coach, j’ai tout de suite été emballé.
Quel projet vous a vendu le club ?
On m’a dit que j’allais partager le poste avec Max Kouguère. C’est bien de partager le poste d’ailier avec un joueur qui connaît bien le championnat, qui a de l’expérience. J’aurai de la place pour m’exprimer. Et au niveau collectif ? On ne sait pas encore vraiment, on verra ça au début de saison.
Qu’est-ce que vous pensez pouvoir apporter à cette équipe ? Toutes mes qualités, offensives ou défensives. Je ne me fixe pas de limite. Je voudrais aussi apporter le maximum d’énergie. Après, je ne pense pas avoir quelque chose d’extraordinaire en particulier. Je suis plutôt complet, c’est ça l’avantage. Après avoir acté le retour de Nadia Centoni, le club du président Pesce a fait signer, mercredi, une autre joueuse d’envergure internationale.
On connaît donc désormais l’identité de la 12e joueuse de cette équipe du Racing nouvelle mouture sur qui reposent, pour la saison à venir, d’immenses espoirs. En l’occurrence il s’agit de l’expérimentée centrale Christina Bauer (29 ans, 1,96m). L’internationale tricolore (plus de 100 capes à son actif) est un renfort de luxe, c’est le moins que l’on puisse dire, pour le club du président Pesce, qui clôt ainsi son mercato sur un nouveau coup d’éclat. Après avoir entamé sa carrière à Mulhouse (dès l’âge de 16 ans), Bauer a fréquenté en effet les plus grands clubs européens, dont Busto Arsizio, en Italie, et Fenerbahçe (Turquie), avec lesquels elle a, du reste, pratiquement tout remporté (2 coupes de la CEV, des titres de championnes et des coupes nationales). La saison passée, elle évoluait dans la formation transalpine de Bolzano, avec qui elle a atteint le premier tour des play-off de la série A.
Au Racing pour gagner !
Autant dire que sa venue à Cannes peut, a priori, surprendre. Mais pour l’intéressée, qui a choisi de ne pas disputer cette semaine la Ligue européenne avec les Bleues, le projet sportif du RCC a été argument massif. « C’est vrai, mais en même temps ma priorité initiale était de rester à Bolzano. Malheureusement, le club ne repart pas, ce que j’ai appris il y a moins de deux semaines. Alors quand Riccardo (Marchesi) m’a appelée, j’ai été vite convaincue. D’autant que je suis très proche de Myriam (Kloster) et que je connais bien aussi Nadia (Centoni, NDLR, avec qui elle a tissé des liens particuliers lors de son passage sur les rives du Bosphore). Mais, moi, j’ai toujours envie de gagner et je viens à Cannes d’abord pour ça. Décrocher des titres et revenir au plus vite en Coupe d’Europe ». Après 7 saisons passées à l’étranger, Christina Bauer retrouve donc la LAF. Avec une évidente gourmandise. En tout cas, ça promet du spectacle, comme le reconnaissent les plus assidus observateurs de la planète volley.