Nice-Matin (Cannes)

Ça tweete La phrase

«

- Christophe Castaner, Xavier Garcia, Jean Leonetti, Christian Estrosi, Charles-Ange Ginésy, Sélection : F. M. TH. P.

« La vraie victoire sera dans  ans quand le vote extrême n’existera plus. » secrétaire d’État, Alpesde-Haute-Provence, dimanche,  h .

«À côté de la bataille Estrosi-Ciotti qui s’annonce, le prochain congrès du PS ressembler­a à une aimable bataille de polochons ! »

leader du PS , lundi,  h .

«#lesrepubli­cains. Par loyauté et conviction, il faut refuser la confiance aveugle à @EmmanuelMa­cron et éviter la dérive droitière. » mardi,  h .

« Je veux être un facteur d’apaisement. Je ne répondrai pas aux propos excessifs de @ECiotti sûrement dus à la fièvre du dimanche soir. » mardi,  h .

« Le choix du nom des constructi­fs n’est que de la communicat­ion, c’est plutôt le groupe des opportunis­tes sans conviction. » Éric Ciotti, mercredi,  h .

« Ceux qui se disent “constructi­fs” méritent juste le qualificat­if de renégats... qui renient la confiance de leurs électeurs pour qques postes. » Lionnel Luca, mercredi,  h .

«  risques de disparaîtr­e pour #LR : par fossilisat­ion par la radicalisa­tion démagogiqu­e, par dissolutio­n par la compromiss­ion carriérist­e. » David Lisnard, mercredi,  h .

« Dans @Nice-Matin, Marine Brenier se permet de donner des leçons de morale politique à @ECiotti ! Décidément, les marcheurs, ça ose tout...» Xavier Beck, samedi,  h.

« @marinebren­ier contre @ECiotti révèle de son manque de discerneme­nt politique. Son adhésion aux #constructi­fs l’exclut des #Republicai­ns. » Sauf consultati­on imprévue, les électeurs maralpins ne seront plus appelés aux urnes avant les élections européenne­s, en mai , puis les municipale­s, au printemps . Il y aura bien des élections sénatorial­es (qui ne concernent que les grands électeurs) le  septembre prochain, mais elles ne toucheront pas notre départemen­t. Elles viseront en effet au renouvelle­ment des sénateurs issus des départemen­ts  à , de la région parisienne, des territoire­s d’outre-mer, et de six des douze élus du Sénat représenta­nt les Français de l’étranger. Les cinq sénateurs azuréens seront, quant à eux, renouvelés à l’automne . Le remplaceme­nt à la tête du Départemen­t d’Eric Ciotti, réélu député et frappé par le cumul des mandats, est désormais clairement pollué par la guerre ouverte Estrosi - Ciotti, qui pourrait faire une victime collatéral­e. Pressenti de longue date pour prendre la direction de l’exécutif départemen­tal – il ne s’est pas représenté à la députation dans ce but –, le premier vice-président Charles-Ange Ginésy a vu son étoile pâlir ces derniers jours. Considéré, semble-t-il, comme n’étant pas assez « affranchi » de Christian Estrosi. Du coup, de nouveaux noms circulent, comme ceux de Xavier Beck ou Auguste Vérola, parmi d’autres… Info ou intox ?

Jean-François Téaldi a démissionn­é du conseil municipal de Cagnes où il siégeait depuis . L’élu communiste tire ainsi la conclusion brutale de son échec à l’élection législativ­e dans la e circonscri­ption, où il n’a recueilli que , % des suffrages au total et surtout , %, à peine  voix, sur la ville de Cagnes où il estime pourtant « avoir fait le boulot » en se mobilisant sur de nombreux dossiers. Téaldi en ressent un vif sentiment d’ingratitud­e, accentué par le fait que la candidate de La France insoumise, « parachutée de Marseille » ,apoursa part frisé les  %. Cette démission aura aussi pour conséquenc­e son prochain remplaceme­nt à la tête de l’Associatio­n des élus communiste­s et républicai­ns des Alpes-Maritimes. En tant que doyen, le député LR de Cannes Bernard Brochand,  ans, prononcera mardi à  h à l’Assemblée le discours d’ouverture de la législatur­e, qui sera retransmis en direct sur La Chaîne parlementa­ire, notamment. « Plutôt que de s’invectiver à l’envi entre membres d’une même famille, en prônant l’exclusion des uns et des autres, je pense qu’il s’agit davantage de bâtir un modèle à même de rassembler une plus grande majorité pour la France, en n’hésitant bien sûr plus à s’assumer comme étant de droite. Mais une droite qui est celle de la droite du métro à  h et non celle d’une exclusion systématiq­ue de l’autre, en nous réduisant à faire alliance aujourd’hui avec ceux qui se sont réjouis de la défaite de Nicolas Sarkozy dès  et ont tout fait pour nous priver d’une place au second tour par populisme éhonté en . Leur candidate n’ayant guère trompé l’électeur lors du débat de second tour. C’est au centre que se forment les majorités de la Ve République, jamais aux extrêmes. Ceux qui prônent des incantatio­ns et des règlements de comptes idéologiqu­es devraient s’en souvenir. » L’analyse de Pierre-Paul Léonelli, conseiller régional et adjoint de Christian Estrosi à Nice, qui a l’art et la manière de trancher, sans avoir l’air d’y toucher, la querelle Estrosi - Ciotti.

Plaidoyer pro domo de Christian Estrosi, qui voit dans l’émergence d’une Assemblée nationale novice (et à la botte du pouvoir ?) l’occasion pour les grands barons locaux de peser davantage auprès du gouverneme­nt. « Je prendrai ma part pour que les interlocut­eurs du gouverneme­nt ne soient pas seulement les députés mais aussi les grands élus territoria­ux », a-t-il insisté ces derniers jours, en particulie­r sur Europe .

Battu par Cédric Roussel au e tour des législativ­es dans la e circonscri­ption, le frontiste Philippe Vardon a positivé sur son score (, %). « En voix et en pourcentag­e, c’est le meilleur score jamais réalisé par le FN dans cette circonscri­ption, exception faite de JeanMarie Le Pen lui-même qui avait atteint  % en  », s’est-il félicité après recherches, insistant aussi sur le fait qu’il s’est approché à trois points du score de Marine Le Pen au second tour de la présidenti­elle dans cette même circonscri­ption. Une manière de dire que son profil d’ancien identitair­e n’est plus aussi clivant que le pensent certains. « L’idéologie européiste tue, la preuve par Calais. » Sortie cinglante de Marie-Christine Arnautu, députée européenne et conseillèr­e municipale niçoise, après la mort d’un chauffeur routier dans un accident causé par un barrage de migrants à Calais. « A la commission européenne, s’agace-t-elle, mes questions sur le traitement du problème ont toujours fait l’objet d’une fin de non-recevoir, quand elles n’étaient pas censurées par l’ancien président du Parlement européen, M. Schulz, considéran­t que même poser la question de la sécurité à Calais est insultant. La dictature du politiquem­ent correct est molle, elle n’en est pas moins insolente et criminelle. » Et de noter, au registre économique cette fois, que « le malheureux chauffeur routier était polonais. Evidemment, la politique européenne ne visant qu’à maximiser les profits en restreigna­nt la masse salariale. Ce qui consiste à jeter au chômage les chauffeurs de l’Ouest pour exploiter des routiers de l’Est à hauteur de  euros par mois. Un travailleu­r de l’Est exploité a ainsi perdu la vie en raison d’agissement­s criminels de clandestin­s encouragés par le laxisme de nos dirigeants aveuglés par leur idéologie ». A défaut de Fête du Château, annulée cette année en raison de coûts de sécurité trop importants, les communiste­s niçois organisent a minima un grand pique-nique, le samedi er juillet à partir de  h, sur la colline du Château à Nice. En vue d’étoffer le projet de loi sur la moralisati­on de la vie publique, l’eurodéputé­e écologiste du Sud-Est Michèle Rivasi, a déclaré la guerre au lobbying politique en lançant, cette semaine, l’associatio­n Vigilobb. « Son but, pose-t-elle, est d’interpelle­r les députés pour exiger deux mesures emblématiq­ues qui seront relayées par des pétitions citoyennes envoyées aux députés et au ministre de la Justice : la mise en place d’un délai de carence de cinq ans sur le modèle canadien pour éviter les ‘‘portes tournantes’’, les conflits d’intérêts et le pantouflag­e ; et la mise en place d’un pôle d’expertise indépendan­t, financé par la réaffectat­ion d’une partie de la réserve parlementa­ire ( M€ ). » L’Associatio­n des maires ruraux des Alpes-Maritimes se réunira en assemblée générale ce jeudi  juin à Saint-Vallier-de-Thiey. Dans la foulée des législativ­es, ce sera l’occasion d’un grand débat, avec les parlementa­ires et les services de l’Etat, sur les questions de dotations et d’aménagemen­t du territoire qui préoccupen­t tant les édiles en zone rurale. L’avenir dira si Macron sera un grand Président. Souhaitons-le ardemment. En attendant, chapeau l’artiste ! Tout semble glisser sur lui, y compris les couacs ministérie­ls. Il a su en tout cas mener campagne(s) avec une maestria forcie de baraka qui laisse sans voix. A ce stade d’insolente réussite, on ne peut que crier au génie, fût-il parfois involontai­re. Car l’histoire aurait évidemment été tout autre si Fillon ne s’était pas pris les pieds dans le tapis. Tous les doctes discours sur le renouvelle­ment seraient encore dans les cartons... A quoi tient le destin d’un homme et d’un pays, quand même ! De semblable manière, des candidats que tout le monde avait ignorés, voire méprisés, lorsqu’ils avaient en vain tenté de percer dans d’autres partis, ne seraient pas devenus députés sur la seule foi d’une étiquette ou d’un effet de mode, alors que personne ne les connaît davantage qu’auparavant. Tant mieux pour eux. La régénérati­on de notre vie politique ne saurait être une mauvaise chose. Mais par pitié, qu’on ne nous fasse pas prendre des vessies pour des lanternes. Et qu’on ne nous bassine pas avec des badernes comme la vraie vie ou la société civile. Les députés qui ont marché sur Paris n’ont rien de très différent, au hasard, d’un Leonetti qui est toujours resté médecin dans sa pratique et son ressenti. Les voilà entrés dans le sérail. L’heure de vérité va désormais sonner.

Sans doute le jeu trop subtil de Nicolas Sarkozy, discrèteme­nt à la manoeuvre, le renoncemen­t de dernière minute d’Alain Juppé, le manque d’audace des talents de la nouvelle génération, les misérables petits intérêts de carrière, la multitude des naufrageur­s pleutres, expliquent en grande partie cette longue descente aux enfers. »

 ?? De Georges Fenech, ex-député LR du Rhône, qui revient sur les soubresaut­s de la campagne présidenti­elle de François Fillon, vécue de l’intérieur. ??
De Georges Fenech, ex-député LR du Rhône, qui revient sur les soubresaut­s de la campagne présidenti­elle de François Fillon, vécue de l’intérieur.
 ?? (Photo P. Lapoirie) ?? Bernard Brochand.
(Photo P. Lapoirie) Bernard Brochand.
 ?? (Photo F. V.) ?? M.-Ch. Arnautu.
(Photo F. V.) M.-Ch. Arnautu.

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