Nice-Matin (Cannes)

Un petit beach, ça vous dit ?

Avec des raquettes, les mains, les pieds, on a tout tenté dans le complexe indoor de Mougins

- W. H.

Du “beach” toute l’année. Quel que soit le temps, peu importe le vent. Presque une révolution qui s’est mise en marche voilà deux mois du côté de Mougins. Loïc Lajoye et Nicolas Berthreu ont lancé « Sports Beach », un complexe indoor de huit terrains en sable qui permet la pratique de cinq discipline­s : le beach soccer, le footyvolle­y, le beach-volley, le beach tennis et le badminton. « J’ai découvert et pratiqué le beach tennis à Dubaï. A mon retour, je me suis rendu compte qu’il n’existait pas de terrain dédié à cette pratique. Ça m’a mis la puce à l’oreille, » rembobine Nicolas. Un an de recherche de locaux et trois mois de travaux plus tard, Sports Beach est le seul complexe du genre en France. « Le plus grand d’Europe » précisent les associés trentenair­es. Le service des Sports de Nice-Matin s’est alors déchaussé pour tester la pratique. Avec l’envie première de se mesurer au beach soccer dans cet entrepôt semi-ouvert sur l’extérieur. Mais entre deux cages amovibles, les sprints sont éreintants et les rebonds aléatoires. Pour le bien des « pieds carrés » et ceux à bout de souffle, le mieux est de se placer de part et d’autre d’un filet. Au bad’, les trajectoir­es flottantes du volant laissent davantage de temps pour se mouvoir sur le sable. Le footy et le beach tennis sont moins accessible­s, donnent des échanges plus intenses, solliciten­t plus de technique. Mais quand c’est maîtrisé, ça devient vite prenant et spectacula­ire. « Le beach tennis est en pleine expansion. L’Italie et l’Espagne comptent chacune   joueurs classés quand la France découvre à peine la discipline, compare Nicolas. Notre centre est habilité par la fédération française de tennis, il permet de se licencier et de glaner des points lors de tournois officiels. Comme au tennis». Mais la discipline olympique du beach, c’est le volley. Un terrain où se concentre une grosse moitié de notre matinée. A quatre contre quatre, les parties s’animent. Les échanges durent, les plongeons s’enchaînent, les services ratés et les contestati­ons aussi. C’est prévu pour quand déjà la revanche ?

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(Photos Patrice Lapoirie)

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