Marché en développement « Des services adaptés » « Accompagner les personnes à domicile » « Répondre par la formation »
« On cherche à être partenaire de nos clients dans tous les moments de leur vie. Chez nous, on ne stigmatise pas l’approche d’un senior par rapport à un autre type de clientèle. Philippe Geluck a dit “Etre vieux, c’est être jeune plus longtemps que les autres”. On veut casser les stéréotypes et accompagner notre clientèle en étant innovant, en assurant une présence à la fois physique et digitale. Nos clients ont une perception de leur âge qui a changé. Ils pensent qu’ils ont dix ou quinze ans de moins que leur âge. Il a donc fallu adapter notre offre commerciale et conseil, et par exemple anticiper le départ en retraite. Mais on considère que les seniors ont les mêmes besoins que les autres clients. » «Nous avons un service d’assistants sociaux. Ils interviennent sur toute la région et traitent les problématiques de l’environnement familial. Les parents font partie du lot. On mène beaucoup d’actions sociales vis-à-vis des salariés pour trouver des solutions aux seniors qui sont à la retraite (aménagement, accompagnement). On a aussi un aspect formation avec le CFA des métiers du sport, de l’animation et du tourisme. Une partie de ces formations propose des modules de gymnastique, de randonnée, de fitness ou « On ne peut plus parler de seniors à ans, puisqu’ils sont encore dans la vie active. Ce qu’on remarque, c’est que les gens veulent rester chez eux le plus longtemps possible. C’est un vrai souci pour les entreprises, car cela requiert des compétences particulières pour accompagner ces personnes à domicile. Il faut donc que les professionnels puissent identifier les besoins afin que la famille soit en capacité de prendre les dispositions nécessaires. C’est cette problématique d’identification encore de nutrition réservés au seniors. » des besoins qui nous incombe.» « Chez Orange, quand on parle de silver économie, on parle avant tout d’innovation. Même les plus de ans sont friands de nouvelles technologies. Un senior sur quatre est sur Facebook et un sur deux a un smartphone. Dans l’entreprise, on fait attention à ce que tous nos services soient adaptés à toute la population. On a une rubrique “autonomie ” sur le site Internet. Un certain nombre de nos services est accessible aux personnes en situation de handicap et aux seniors. Sur le terrain, nous avons même des boutiques qui sont labellisées “autonomie ”. Il y en a quatre sur les Alpes-Maritimes et deux dans le Var. Par ailleurs, nous avons une filiale, Orange Healthcare, qui contribue à la transformation numérique dans le domaine de la santé. On cherche à basculer d’un système sanitaire à un système de prévention, grâce au « Les seniors représentent 30 % de nos clients et 60 % de surface financière car ils ont un niveau de vie qu’on estime supérieur de 30 % à celui des Français. Si on part des personnes les plus âgées, on a dédié une gamme d’offres, avec des assurances obsèques et dépendance. On a également reculé l’âge d’accès aux assurances des emprunteurs, tant sur les prêts immobiliers que les crédits à la consommation. Il faut savoir que les 60-75 ans, et c’est très nouveau, vivent comme la population active. Ils divorcent, ils ont des enfants en bas âge et ils concours des outils numériques. Enfin, on essaie de leur dédier des plateformes et les équiper d’objets connectés. » partent vivre à l’étranger. Ils ont donc besoin de conseils et d’accompagnement. » « On essaie de ne pas rester immobile et de s’adapter aux besoins et évolutions techniques des métiers. Chez nous, il y a un principe, c’est l’eau pour tous. On sait bien qu’il n’y a pas que des grosses retraites et que certains ont des difficultés à régler leur facture. On offre des solutions échéanciers, des chèques service eau. Pour aller au-devant des clients, l’agence physique est toujours en coeur de ville, mais il existe aussi les agences mobiles et virtuelles. On propose même des rendez-vous à domicile pour ceux qui ne peuvent se déplacer. » « Paca est la deuxième région qui comporte le plus de seniors. On est à 28 % de plus de 65 ans. En 2050, on sera à près de 40 %. Partant de là, on a adapté des offres de produits et services à ces moments de vie. On propose des assurances-vie dans le cadre de la préparation à la retraite, des prêts personnels et immobiliers spécifiques, des assurances emprunteurs et des prêts personnels sur les travaux et les voyages, car cette clientèle voyage. En termes de services, on a aussi dédié un site à la préparation à la retraite. On a également étoffé nos centres de gestion de patrimoine, avec une trentaine de conseillers supplémentaires. En fait, on essaie d’anticiper le départ à la retraite Bernard et on accompagne les Ammouial, seniors un peu avant Banque Populaire qu’ils aient 60 ans. » Méditerranée. « Nous avons deux missions : faire en sorte que ces métiers répondent au marché que représentent les seniors et sensibiliser les entreprises à ce nouveau marché important. On leur indique que les besoins de cette population sont différents et qu’ils doivent adapter leur offre de services, car ils n’en ont pas toujours conscience. Mais nous ne sommes pas directement là pour former les entreprises sur le domaine technique. C’est le rôle des organisations professionnelles. » « La silver économie est paradoxale. C’est un formidable gisement d’emploi, mais malheureusement, pas pour les seniors. Dans le Var, on est “silverphile”, car la population vieillit. Et pourtant, le vrai problème est l’emploi des personnes âgées. Elles représentent % des chômeurs longue durée. On y répond par la formation, mais on manque de petites et moyennes entreprises qui recrutent des seniors. Heureusement, les entreprises de service public, à l’image de La Poste, proposent des offres d’emploi. »