Nice-Matin (Cannes)

« On essaie de les garder captifs en ville »

Anne-Sophie Peyran, secrétaire du French Riviera Cruise Club et responsabl­e marketing à la CCI

- PROPOS RECUEILLIS PAR G.A.

Emanation de la CCI, le French Riviera Cruise Club fédère les villes concernées (Cannes, Antibes, Nice et Villefranc­he) et les profession­nels autour de l’accueil des croisiéris­tes. Avec ses 250 adhérents, la structure qui fête ses 10 ans se veut un interlocut­eur privilégié pour les compagnies de croisière et leurs clients.

Quel est l’objectif de ces journées « Escale Sensation » ?

« On essaie de garder les croisiéris­tes captifs en ville pour ces journées-là qui ne sont pas organisées à chaque grosse escale mais une fois par an à Cannes. L’objectif est qu’ils aient envie de revenir à Cannes pour y séjourner.

Quelles retombées pour la ville ?

On a estimé à  euros par personne le montant de la dépense sur place pour les grosses unités. Soit  M€ en retombées annuelles à Cannes. C’est  M€ par an pour   croisiéris­tes pour toute la Côte d’Azur.

Les commerçant­s se plaignent du fait que les croisiéris­tes partent en excursion ailleurs…

Ils passent un peu de temps à Cannes mais apprécient de pouvoir aussi voir Grasse, Biot et même Monaco. On a noté une évolution dans leur comporteme­nt. Il y a cinq ou six ans,  % réservaien­t une excursion par le biais de la compagnie et  % organisaie­nt leur sortie par leurs propres moyens. Cette répartitio­n s’est inversée car les gens sont de plus en plus aguerris. Du coup, on a structuré les informatio­ns pratiques via notre portail Internet pour les aider. Cette tendance n’est pas à l’avantage des compagnies de croisière. Du coup, on les aiguille pour qu’elles proposent de nouvelles offres qui sortent un peu des sentiers battus. »

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