MANDELIEU-LA NAPOULE Inondations, centre-ville et machines à voter au menu
L’association d’information et de défense de la commune vient d’évoquer ses dossiers phares en assemblée générale. Avec un volet contentieux également à l’ordre du jour
Inondations, centre-ville, machines à voter, contentieux. L’assemblée générale est le moment privilégié de l’AIDCM : association d’information et de défense de la commune de Mandelieu-La Napoule pour faire le point sur ses principaux dossiers. Les adhérents ont retrouvé Bernard David, son conseiller d’administration (1) et ses invités: les élus d’opposition Jean-Valéry Desens et Jean-François Parra ainsi que Jean-Christophe Picard, président d’Anticor. La réunion, qui a duré un peu plus d’une heure trente, était dédicacée à Max Galaurchi, ancien président de l’association ainsi qu’aux victimes des inondations de 2015.
« Je ne lâcherai rien »
Il faut dire que ce dossier est central dans le combat de l’AIDCM. L’association a porté plainte contre la ville il y a un an: « Je vous avais dit, à l’époque, que je ne lâcherais rien, quelle que soit la décision du parquet. Sachez que notre plainte a été reçue », a précisé le président. « Je pense qu’en septembre le parquet pourra prendre ses dispositions… », a-t-il ajouté. Jean-Valéry Desens a pour sa part évoqué les dernières évolutions du dossier. Celles, notamment, qui ont suscité quelques échanges nourris au conseil municipal et au conseil d’agglomération avec le maire Henri Leroy [lire le vendredi 23] : «Il est proposé 80 % de subventions aux 23 copropriétés qui doivent réaliser des travaux de mise en sécurité. Moi je dis: pourquoi pas 100 % ? C’est possible et cela a déjà été réalisé ailleurs », a commenté l’invité de l’assemblée. Autre point soulevé par ce dernier: les travaux du centre-ville. « Aujourd’hui, celui qu’on nous propose est déjà “has been” , décalé (...) Il va falloir gommer quelques erreurs magistrales», a prévenu l’élu. Estimant qu’avant de revoir le traitement du tourne-àgauche en venant de l’autoroute «qui nécessitait un rond-point» ,il faudrait parer au plus urgent et supprimer le tourne-à-gauche en direction du parking d’Escota «afin de débloquer la circulation déjà difficile, alors que l’été n’a pas commencé ». Dernier sujet évoqué lors de cette réunion avec le président Bernard David : les machines à voter. « Je demande solennellement à la municipalité de supprimer les machines à voter pour les élections de 2020. Sinon, nous lancerons une première action forte en 2018 en informant et sensibilisant la population. Et, s’il le faut, nous descendrons dans la rue en 2019. » JeanChristophe Picard a, pour sa part, promis qu’il se pencherait très attentivement sur ce dossier mandolocien. CHRYSTÈLE BURLOT