MOUGINS En , le retour de la semaine de quatre jours
C’est un bel ouvrage que ce Larousse illustré flambant neuf. Lourd de définitions et d’explications, il a été remis aux 220 élèves mouginois de fin de primaire, presque tous réunis à l’Eco’Parc pour la traditionnelle cérémonie organisée par la municipalité. Les enfants, solennels, sont venus les quérir, un par un, à l’appel de leur nom, sous les yeux de leurs parents et camarades. Le sac en papier kraft tendu vers eux renfermant, en plus, deux ouvrages pédagogiques supplémentaires. C’est un cadeau. Un voeu, aussi, de réussite qui se renouvelle chaque fin d’année scolaire depuis 20 ans.
Avant de se lancer dans le grand bain
Les enfants passent un cap. Celui de la prime jeunesse, pour se lancer dans le « grand bain » du collège. Cela méritait bien un symbole, transmis par le 1er magistrat de la ville. Richard Galy n’avait pas d’épée sacrée pour réaliser cet adoubement, mais un micro, et il s’en est habilement servi, établissant un relationnel chaleureux avec les futurs collégiens. En revanche, pas sûr, qu’il soit très suivi sur un conseil qu’il affectionne : lire dix pages du volumineux dictionnaire tous les soirs avant de dormir… La fin des Temps d’Activités Périscolaires (TAP) obligatoires pour les communes va modifier l’organisation des temps scolaires dès la rentrée , a annoncé la directrice de la Caisse des Écoles, MarieHélène Mathou : « Les parents ont manifesté, par le truchement des conseils d’écoles qui viennent de se réunir, leur désir de revenir à la semaine de jours. Cela en raison de la fatigabilité des enfants. Il est trop tard, bien évidemment, pour changer l’organisation du temps scolaire pour la prochaine rentrée. Et, d’ailleurs le décret mettant fin à la réforme des Temps d’Activités périscolaires (TAP) n’est pas encore publié. » Ce délai sera mis à profit par le service municipal pour « préparer un nouveau contrat et une proposition qui tienne la route ». Celle-ci intégrera les aspects des TAP qui ont donné satisfaction aux familles. Les activités populaires devraient glisser vers un autre cadre, et d’autres créneaux hebdomadaires, probablement les mercredis après-midi. Quant au financement, il sera pérennisé par la commune. Pour ce faire, elle mettra la main à la poche, non plus pour dégager euros mais euros. En effet, en supprimant l’obligation des TAP, l’État supprime aussi son fonds d’aide aux communes à hauteur de € par enfant.