La Cité interdite au coeur du Grimaldi Forum de Monaco

Cet été, le Grimaldi Forum propose un voyage au coeur de la Cité interdite. L’inverse aussi est vrai puisque cette grande exposition estivale est le premier volet d’un double échange culturel avec la Chine. Le Palais princier et le centre des congrès préparent un événement muséographique au sein du Meridian Hall, centre névralgique de la Cité Interdite, où seront notamment présentés, en , le trône de Monaco et le dais de la cathédrale, celui-ci entièrement restauré. Dans l’immédiat, cap sur le Grimaldi où, du  juillet au  septembre, se dévoilent deux cents pièces qui, pour certaines d’entre elles, n’ont jamais quitté le pays. S’y ajoutent cinquante prêts par les plus grands musées d’Europe et des États-Unis pour un panorama très complet de la dernière dynastie, Qing, dont l’influence s’est étendue de  à . Sur   m, cette évocation des soixantedouze hectares de la Cité interdite où se pressent chaque année dix millions de visiteurs plongera le public dans l’intimité de la vie à la cour impériale. En incluant l’art du jardin ou la science de l’astronomie, ou encore les rites religieux. Parmi les fleurons de la collection : un écran en bois de santal rouge du XVIIIe siècle, long de quatre mètres, dont les neuf panneaux rehaussés d’or et d’argent reprennent un décor de dragons. Un immense portrait d’une impératrice, parmi les plus beaux exemplaires de ces peintures réalisées à l’encre sur soie. Une superbe robe de cérémonie brodée d’or et un costume d’opéra. Ou un somptueux sceau en jade, dit « Trésor de l’empereur suprême », ayant servi à la validation de décisions de premier plan. Après Francis Bacon l’an passé ou, auparavant, Picasso puis le suprématisme en peinture et sculpture, La Cité interdite à Monaco sera bien la parenthèse culturelle et touristique de l’été au pied du Rocher.