« Oui, c’est une fierté »
Vincent Barteille, ans, était aux commandes du vol inaugural hier. Retour en terrain connu : ce natif de Gap a vécu à Nice.
Quelles sensations avezvous aux commandes ?
Il y a beaucoup d’espace dans le poste de pilotage, et l’A est très agréable à piloter, comme un A. Malgré son apparence un peu pataude, il est très réactif et très puissant !
Est-ce une fierté d’avoir piloté le vol inaugural ?
Ça fait plaisir, bien sûr. On est toujours content que l’employeur nous fasse confiance pour cela. Que les gens viennent me dire “bienvenue”, “bravo” ,jene m’y attendais pas ! Il y a une vingtaine d’années, quand vous voyiez passer des banderoles à la plage, j’étais sans doute dans l’un des avions. Donc oui, il y a une certaine fierté.
La piste est-elle plus courte ici qu’à Dubaï ?
Oui. On s’est posé sur une piste de m, alors qu’elle en fait à Dubaï. Mais l’avion en est largement capable ! On a pris la piste la plus courte, avec un maximum de vent arrière, et on avait encore largement de quoi faire.
L’atterrissage était plus sec que le décollage !
Vu le vent arrière, le but était de se poser exactement là où il fallait se poser. Je préfère cela plutôt que faire un atterrissage doux et finir vers la fin de la piste ! Aujourd’hui [lire hier] ,ça ne restera pas dans les annales de la douceur, mais on est largement dans les critères.