Dombreval démissionne, Sattonnet sur les rangs à Vence
À l’issue du conseil municipal, vendredi après-midi, le maire Loïc Dombreval a pris la parole. « Je présente ma démission dès aujourd’hui et elle sera transmise au préfet », a ainsi annoncé celui qui vient d’être élu député (La République en marche !) de la 2e circonscription des Alpes-Maritimes, frappé donc par la loi du non-cumul des mandats. Au préfet désormais d’accepter cette démission (une formalité). Ensuite, ce sera à la 1re adjointe, Anne Sattonnet, de convoquer la prochaine réunion du conseil, sans doute vers la mi-juillet. Les conseillers auront alors à désigner le nouveau maire. À ce sujet, Anne Sattonnet a fait savoir, hier, qu’elle proposerait sa candidature «aux fonctions de maire ». Elle demande également « le maintien de chacun des membres de l’équipe en place [ndlr : hormis bien entendu pour la délégation l’urbanisme et le poste de 1er adjoint qu’elle occupe depuis trois ans] ,et la poursuite de l’action engagée dans l’intérêt de Vence ». On se souvient que lors de la campagne des législatives, la candidate LR-UDI (qui avait été éliminée au 1er tour) avait dit publiquement qu’elle n’était pas candidate au poste de maire de Vence. «Oui, c’était pour dire que j’étais candidate alors pour l’Assemblée nationale. La campagne est aujourd’hui terminée et il faut regarder les choses en face, l’intérêt de la commune. Je trahirai quelque part les Vençois si je ne prenais pas aujourd’hui mes responsabilités alors que des enjeux majeurs sont devant nous, comme le PLU ou le projet Chagall ». Des dossiers qu’elle considère pouvoir gérer « avec d’autant plus d’efficacité » qu’elle représente Vence « à la métropole et au Département ». La démarche de la première adjointe recueillera-t-elle «le plein soutien de Loïc Dombreval et de la majorité des élus » comme elle le souhaite ? Le député et conseiller municipal Dombreval a déjà fait savoir qu’il ne prendra pas partie officiellement lors de la désignation du maire, se bornant à préciser qu’il souhaitait que le futur maire conduise la même politique que depuis 2014, avec la même gouvernance et dans le respect des engagements de la campagne de 2014. Mais qu’il le veuille ou non, la balle est bel et bien aujourd’hui... dans son camp.