Nice-Matin (Cannes)

FOOTBALL La victoire en images Le chiffre Echos

- À NYON, VINCENT MENICHINI V.M.

Lucien Favre (coach de Nice) : « C’était un bon galop d’essai. Des joueurs sont plutôt bien en jambes, comme Srarfi. Ceux qui sont là depuis deux semaines ont de l’avance. On a fait évoluer deux équipes différente­s. Il n’y a pas eu de blessé, c’est l’essentiel également. Makengo a montré des choses intéressan­tes. Il faut qu’il prenne du rythme encore, mais il percute, offre un profil différent. Il y a des progrès à effectuer dans le tir. Seri ? Il est attendu, il sera là bientôt. Il s’entraîne chez lui, je ne le sanctionne­rai pas. Ça ne sert à rien. Ce match en Suisse, c’était sympa, j’ai revu des copains, la famille était là. »

Adrien Tameze (milieu de Nice) : « Je suis content de cette première. Ce but fait plaisir, logiquemen­t. C’est facile de s’intégrer dans cette équipe car ça joue vraiment bien au ballon. C’est ce que j’aime. J’ai ressenti dès les premières séances que j’allais côtoyer des joueurs qui prennent des risques. »

Malang Sarr (défenseur de Nice) : « C’était un bon match de reprise. On est tombé sur une bonne petite équipe de Nyon. On a surtout cherché à retrouver nos automatism­es, à jouer notre jeu. On a déroulé notre football par moments. Le résultat, ce n’est pas important en amical. On est en avance par rapport à la saison dernière, où on découvrait notamment le coach. Là, on sait ce qu’il veut, c’est beaucoup plus simple. On a des bases solides, on est reparti du bon pied. Srarfi ? Ça fait plaisir, car c’est un joueur de talent. On le voit à l’entraîneme­nt depuis plusieurs mois. Il va se lâcher de plus en plus. Capitaine ? C’est une première en pro, une vraie fierté. J’étais le plus jeune, mais sans doute le plus expériment­é, c’est aussi pour ça que je l’ai récupéré. J’ai été un peu surpris au départ (sourires). » Le onze de départ : Lees-Melou, Le Marchand, Dante, Souquet, Cardinale, Balotelli, Devant : Marcel, Walter, Koziello, Srarfi, Dalbert.

températur­e au coup d’envoi de la rencontre hier, ce qui a pu surprendre quelques membres de la délégation niçoise qui avaient pris l’option short/t-shirt.

Aujourd’hui à jeudi : entraîneme­nts à Divonne.

Vendredi : entraîneme­nt à h. Match amical  : Servette Genève – Nice, h, stade de Divonne. Les trois recrues : Makengo, Lees-Melou (ci-dessus) et Tameze (ci-contre) ont disputé leur premier match avec le maillot de l’OGC Nice sur les épaules. C’est en voyant son ami Didier Digard sur le plateau du Vestiaire que Kevin Anin a songé à se rendre à l’émission. Devenu paraplégiq­ue à la suite d’un terrible accident de voiture en juin 2013, l’ancien joueur de l’OGC Nice s’est confié pour la première fois à la télévision depuis le drame. Il souhaitait que son compère de toujours, son « frère » comme il le présente, Didier Digard, soit à ses côtés. Face à eux, William Gallas et Rolland Courbis ont participé au débat pour des échanges touchants diffusés sur SFR Sport. Extraits.

Le handicap

« Les médecins m’ont dit que je n’allais pas remarcher. C’est toujours le cas, mais je vois que ça avance. Je savais que ça allait être long. Je sens des petites évolutions, même si elles sont minimes. J’attends, je ne me plains pas. Il y a plusieurs pathologie­s dans la paraplégie. Je suis atteint jusqu’aux pectoraux. Je n’ai pas l’assise… »

Le moral

« Il y a eu des bas, mais ça va… J’ai retrouvé le plaisir de vivre. J’apprends dans ma nouvelle vie. Je m’adapte. »

L’OGC Nice

« J’ai été touché quand le club a retiré mon maillot, avec le numéro 17. Je ne suis pas né à Nice, ni resté dix ans dans ce club, mais personne ne m’a lâché. A travers ces marques de soutien et d’affection, on me fait vivre encore, même si je ne suis pas mort. Je n’oublierai jamais ce qui a été fait par ce club. C’est le meilleur dans lequel j’ai joué. »

« C’est un grand homme, il m’a fait me sentir important. Il m’a donné des responsabi­lités, un rôle de grand frère. J’avais besoin de ça. Je pouvais rater des jours d’entraîneme­nt, mais j’avais cette faculté à me remettre vite dans le bain. Parfois, je pouvais m’absenter une semaine et être bon le week-end. Ça m’est arrivé à Sochaux. »

« J’aime trop ma ville. Au moment de la quitter pour Sochaux, j’ai tout fait pour que le transfert ne se réalise pas. Je ne sais pas si quelqu’un aime plus Le Havre. C’est chez moi, mon Paris, ma Guadeloupe. Quand ils ont détruit mon quartier, j’étais au fond du trou. J’ai mis un mois à retourner chez ma mère. Pour mon équilibre, il fallait toujours que je revienne au Havre pour me requinquer. Mais parfois, je n’arrivais plus à partir. » Adrian Ursea a retrouvé de nombreuses connaissan­ces du côté de Nyon. L’adjoint de Lucien Favre a évolué dans le club nyonnais à la fin des années . Il avait largement contribué à le faire monter en Division . Ursea était un meneur de jeu élégant, technique et maître dans l’art de la dernière passe.

Claude Puel Le Havre

Libre de tout contrat depuis son départ du Havre, Grégoire Puel ( ans) s’est engagé hier pour deux saisons avec le Gazélec Ajaccio (Ligue ). Après une première saison mitigée, Puel n’a jamais été dans les plans d’Oswald Tanchot au cours du dernier exercice. Il n’a pas disputé la moindre minute avec le maillot Ciel et Marine en -.

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(Photos OGC Nice/Médias) (Capture écran SFR) Le coach azuréen n’a pas polémiqué au sujet de l’absence de Seri, bloqué en Côte d’Ivoire. Anin vendredi dans l’émission Vestiaire.

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