Nice-Matin (Cannes)

Ofenbach à Saint-Aygulf

Fréjus Mercredi 26 juillet, le duo de musique électro Ofenbach tiendra le haut de l’affiche du concert « Summer Vibes » où quelque 6 000 personnes sont attendues sur la place de la Poste de Saint-Aygulf

- P. PANCHOUT

Après avoir réussi l’incroyable coup de force de décrocher le jeune varois (mais internatio­nalement connu) Kungs dès la première édition de son festival Summer Vibes, le Syndicat d’initiative aygulfois réitère sa belle performanc­e cette année en s’offrant un jeune duo parisien tout aussi prometteur : Ofenbach. Ce dernier se produira le 26 juillet prochain à Saint-Aygulf, sur une place de la poste, à n’en pas douter, plus enflammée que jamais.

  spectateur­s attendus

L’an passé, l’organisati­on avait tablé sur la présence de quelque 1 500 spectateur­s. Au final, ce sont plus de 6 000 personnes qui se sont amassées sur la place de la poste et à ses abords pour profiter de la performanc­e de Kungs. « La place était noire de monde se souvient Sebastien Drums, DJ renommé et organisate­ur de l’événement. Et nombreux sont ceux qui ont dû rester à l’extérieur. Nous avons retenu ce chiffre de 6 000 spectateur­s, mais en vérité, c’est surtout parce que passé ce cap, on a perdu le compte avec toute cette effervesce­nce...». Cette année, c’est ce même objectif de 6 000 spectateur­s que vise le Summer Vibes. « Pour ce deuxième acte, on espère faire au moins aussi bien. Il faut dire qu’Ofenbach suit la même courbe que Kungs, c’est donc vraiment un très beau coup que nous avons réalisé ». Pour chauffer l’esplanade comme il se doit, trois autres artistes se produiront. Teemid et Boris Way, en plus de Sebastien Drums, promettent aussi de faire le show lors de cette soirée.

L’avant-garde de l’électro

Comme l’an passé, l’ambition de Sebastien Drums était de trouver la pépite en devenir de la scène électro française. Avec le (relativeme­nt) petit budget du Syndicat d’initiative, pas question de prendre des vedettes super cotées. Alors il faut ruser... « En 2016, c’est au mois de février que j’ai négocié la venue de Kungs. À ce moment-là, il n’était pas encore la superstar qu’il serait au moment du concert » explique le DJ-organisate­ur. Et, plutôt que de débourser les quelque 50 000€ (minimum) pour le cachet d’un top-artiste, le syndicat s’en est sorti pour cinq fois moins cher. Cette année, c’est une opération similaire qui a été effectuée... avec toujours le même souci de produire l’avant-garde de la scène électro française.

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