Coup de filet franco-belge antiterroriste à Bruxelles
Cinq personnes ont été interpellées, hier, à Bruxelles et en France dans le cadre d’un coup de filet visant à prévenir un attentat, dont deux frères du chef d’un gang de motards belges, les « Kamikaze Riders », déjà condamné pour « appartenance à un groupe terroriste », recrutement de candidats au djihad et apologie du groupe Etat islamique (EI) sur les réseaux sociaux..
Des kalachnikovs retrouvées
Quatre suspects ont été arrêtés à Anderlecht, commune populaire de l’agglomération bruxelloise, où des perquisitions ont permis de découvrir des armes, dont deux kalachnikovs, dans un box de garage. Parmi eux, deux frères de Saïd Saouti, le fondateur des « Kamikaze Riders », Une source proche de l’enquête a indiqué que ces deux hommes étaient « radicalisés », confirmant une information de l’agence de presse Belga, et que les enquêteurs avaient acquis la conviction qu’ils préparaient un attentat comme en attestent les armes découvertes par les policiers. Leur cible présumée n’a toutefois pas été identifiée. Un cinquième homme, soupçonné de projeter « une action violente » selon une source proche du dossier, a lui été interpellé tôt ce mercredi matin à Wattignies, dans la banlieue de Lille, dans le cadre de ce dossier. La police française a déployé de gros moyens – au moins une trentaine de policiers lourdement armés – pour interpeller ce suspect. « J’ai entendu des bruits très violents vers 3 h 30 » ,araconté un voisin, Jean-Pierre Rabouin, près de la petite maison en briques où l’homme vivait avec femme et enfants depuis l’hiver. La porte avait été défoncée aux explosifs par les policiers, qui ont aussi inspecté les jardins avoisinants, a raconté une autre voisine, qui a décrit le suspect comme un homme « très charmant et poli ». L’arrestation fin 2015 de Saïd Saouti et d’un autre membre des « Kamikaze Riders », Mohamed Karay, avait mis en émoi la Belgique et provoqué l’annulation de festivités du Nouvel An à Bruxelles par crainte d’un attentat.