Barbossi à l’horizon
Objectifs déclarés : une troisième étoile pour l’Oasis qui vient d’installer son bistrot à l’Ermitage, un label Relais & Châteaux, cinq hectares de vignes supplémentaires, etc.
Barbossi 2020 : le plan. Le domaine amorce une nouvelle phase de son développement. Objectif : faire en sorte de devenir la destination incontournable de la Région. « Le domaine a tout pour cela. Il est immense : 1 300 hectares, soit 7 fois Monaco, 40 % de Mandelieu et 60 % de Cannes. Et il a le potentiel de créer des tas de nouvelles activités… » explique Eric Giardini.
Le Bistrot de l’Ermitage a ouvert
Étape numéro 1: l’entrée de Barbossi au capital de l’Oasis. Ça, c’est fait. Depuis deux jours, le Bistrot de l’Oasis fonctionne dans les murs de l’Ermitage du Riou qui appartient au domaine. « Et nous sommes plutôt contents : nous avons du monde : des clients du Bistrot qui ont entendu l’appel » s’enthousiasme Charles Bourdin, nouveau directeur de l’Ermitage. « Ce mariage est né d’une complémentarité évidente entre l’hôtellerie de luxe et la gastronomie », rappelle pour sa part Stéphane Raimbault, chef de l’Oasis.
Relais & Châteaux pour l’Ermitage
Objectif revendiqué du domaine : décrocher une troisième étoile pour l’Oasis et un label Relais & Châteaux pour l’hôtel. « Nous allons donc investir dans la réfection de l’hôtel et l’aménagement de la petite villa que nous avons acquise juste à côté. Nous pensons aussi réaliser un espace beauté avec spa » explique Eric Giardini.
Un potager pour les deux restaurants
Le mariage entre l’Oasis ne se limitera pas à l’Ermitage. « Nous avons également la volonté de mettre en place avec M. Raimbault une cuisine santé et bienêtre au sein du Riviera golf. Et comme nous avons de l’espace, nous envisageons d’aménager un potager qui permettra d’alimenter les deux établissements. » Cinq hectares de vigne en plus
Bien manger mais bien boire aussi et l’on n’est pas sans savoir que Barbossi produit son vin. 35 000 bouteilles par an sur les dix hectares que comptait jusqu’ici le domaine. Cinq hectares supplémentaires vont être exploités. Une partie à l’entrée du domaine et l’autre au nord de l’autoroute. Avec une première vendange espérée en 2 021. Enfin, le domaine entend booster toutes ses activités : que ce soit au niveau de son centre hippique qui accueille une quarantaine de chevaux de compétition, dressage, obstacle et loisirs – « Nous allons organiser un derby en 2 018 » espère Eric Giardini – que de la chasse (sangliers, cerfs, chevreuils) encore confidentielle pour le moment, les sports, ou encore l’agriculture (miel, huile d’olive). Tout un programme donc. Dont le financement ne sera finalisé qu’en septembre. L’appel a été lancé par Stéphane Raimbault, chef de l’Oasis lors de la présentation de ce plan : « Nous avons besoin de cuisiniers pour le Bistrot de l’Oasis, nos équipes de sont pas au complet. » A bon entendeur...