Questions à
Jean-Gabriel Delacroy, directeur de cabinet du préfet
Y a-t-il des risques spécifiques liés à la saison estivale ?
Les grandes constantes en matière d’accidentologie, sont en réalité de grands classiques que l’on retrouve aussi aux autres périodes de l’année. Notamment les deux principales causes que sont l’alcool et/ou l’usage de stupéfiants. S’il n’y a pas de causalité spécifique, l’été reste néanmoins une période sensible du fait de la plus grande fréquentation du département. Que ce soit le moyen et haut pays qui est davantage sillonné, ou la partie plus urbanisée de la bande littorale dont la population s’accroît considérablement. Avec, en période estivale, la problématique que peut poser, en matière de sécurité routière, l’organisation de grandes manifestations. Notamment pour ce qui est de la consommation d’alcool.
Quelles sont les mesures mises en place pour limiter le risque ?
Il y a tout d’abord les mesures que l’on mène, certes tout au long de l’année, mais aussi en préparation de la période estivale, avec notre réseau de sécurité routière qui s’active à travers le département pour passer les messages de prévention. Auprès de tous publics, jeunes en milieu scolaire ou sportif, ou moins jeune, jusqu’en foyers de personnes âgées. Et puis il y a les contrôles routiers qui sont évidemment renforcés au cours de l’été. Au niveau des effectifs mobilisés, avec le concours d’unités mobiles telles que les motards CRS, ainsi qu’en terme de fréquence des contrôles, avec un accent tout particulier lors des week-ends. Ces contrôles viseront tout à la fois l’alcoolémie, la vitesse et la conformité des équipements de sécurité.
Y a-t-il des nouveautés cette année ?
C’est plutôt la méthode qui change, avec un recours accru à des contrôles mobiles.