La ministre des Armées en visite dans la rade de Toulon À travers l’Hexagone
La nouvelle ministre des Armées était dans la rade de Toulon, hier, pour son premier déplacement consacré à la Marine. Un déplacement sur fond d’incertitudes sur les moyens donnés à la Défense. L’occasion pour les militaires de présenter à Florence Parly une bonne part de ce dont les forces aéronavales françaises sont capables, à travers des démonstrations spectaculaires. L’ancienne secrétaire d’État au Budget du gouvernement Jospin (2000-2002), qui n’avait jusque-là pas la réputation d’être portée sur les questions de Défense, suivait ainsi une sorte de formation accélérée sur le thème de « ce qu’il faut retenir de la Marine », selon un officier. Une journée ponctuée de « briefings classifiés »etde« présentation des capacités opérationnelles ».
Démonstrations de force
La ministre, accompagnée par Christophe Prazuck, chef d’état-major de la Marine, a été déposée par un hélicoptère Caïman sur la frégate de défense aérienne Forbin. C’est l’un des navires « les plus puissants de la Marine », dont les capteurs et radars permettent de surveiller un dôme de 400 kilomètres de diamètre (contrôle aérien, communications…). Depuis ce bijou technologique, spécialisé dans la protection des groupes aéronavals (notamment celui du porte-avions Charles-de-Gaulle), Florence Parly a pu voir de près deux Rafale fendant les airs à très basse altitude dans un fracas assourdissant. La suite du programme : exercice de lutte anti sous-marine avec le passage d’un avion de patrouille Atlantique 2 venu tout droit de la base de Lann Bihoué (Morbihan) pour larguer des balises. Et enfin : projection d’hommes du fameux Commando Hubert, héliportés sur le Jean-de-Vienne pour une ultime démonstration de force. «Ce premier déplacement à bord d’un navire de combat restera gravé dans ma mémoire », a reconnu Florence Parly avant de s’envoler pour visiter un sousmarin nucléaire d’attaque et le chantier de rénovation du Charles-de-Gaulle. De à ans de réclusion ont été infligés hier à quatre hommes jugés en appel devant les assises de Haute-Savoie pour la mort d’un policier de Chambéry, qu’ils avaient écrasé dans leur fuite après un cambriolage, en . Un policier du Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne), soupçonné d’avoir aidé son frère impliqué dans une filière djihadiste et d’être partisan de Daesh, a été mis en examen pour association de malfaiteurs terroriste. Il est également poursuivi pour escroquerie en lien avec une entreprise terroriste. Une confrontation entre Murielle Bolle, témoin clé de l’affaire Grégory en aujourd’hui écrouée, et un cousin, dont le témoignage récent a été déterminant dans sa mise en cause, aura lieu le juillet à Dijon, a annoncé hier Me Jean-Paul Teissonnière. Son autre avocat, Me Christophe Ballorin, avait annoncé plus tôt son intention de «déposer plainte pour faux témoignage et dénonciation calomnieuse» contre ce cousin. Une demande de remise en liberté sera aussi déposée lundi. Plusieurs milliers d’opposants au transfert de l’aéroport nantais doivent converger aujourd’hui et demain à Notre-Dame-desLandes pour réaffirmer leur détermination à obtenir l’abandon de ce projet.