Nice-Matin (Cannes)

Étape/aujourd’hui

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Encore raté pour Nacer Bouhanni. Le Vosgien de Cofidis est une nouvelle fois passé à côté du sprint massif hier à NuitsSaint-Georges et doit attendre la deuxième semaine du Tour pour espérer décrocher une victoire d’étape. «J’étais à fond, je ne pouvais pas faire mieux, j’étais derrière Kittel. Kristoff et Degenkolb sont parvenus à prendre sa roue», a-t-il réagi en indiquant avoir un «petit problème de nez et de gorge». «C’est pas une grande journée pour lui. Il a manqué un petit peu de force pour venir vraiment jouer les premiers rôles», a confirmé le manager de Cofidis, Yvon Sanquer. «Après, c’est pas forcément le type d’arrivée qui est la plus propice pour lui. Ça roulait extrêmemen­t vite, il faut aussi beaucoup beaucoup de puissance», a-t-il ajouté. Le Lorrain, qui a déjà gagné des étapes au Giro et sur la Vuelta, reste donc malheureux sur le Tour après avoir abandonné dès la première semaine en 2013 et 2015 et déclaré forfait en 2016. Arrivé huitième comme à Liège dimanche, après avoir terminé cinquième jeudi à Troyes, Bouhanni a fait pour le moment son meilleur résultat depuis le début du Tour chez lui à Vittel (4e) mardi.

Le torchon brûle avec Démare

De ce sprint chaotique, qui avait abouti à l’exclusion de Peter Sagan, le sprinter de Cofidis était sorti très énervé en accusant Arnaud Démare de la FDJ, son ancienne équipe, de lui avoir coupé la route. Hier, dans la dernière ligne droite à Nuits-Saint-Georges, les deux hommes se sont encore un peu frottés, échangeant un coup d’épaule. Un geste qui leur a valu à tous les deux une amende de 200 francs suisses (181,8 euros) pour «comporteme­nt incorrect à 3.600 mètres de l’arrivée», a annoncé le jury des commissair­es. Malgré cette nouvelle déception pour Bouhanni, Cofidis garde l’espoir de décrocher une victoire d’étape sur ce Tour. «On va continuer à se battre, on ne va pas lâcher l’affaire» ,aassuré son coéquipier Cyril Lemoine. Il reste à s’accrocher aujourd’hui et demain dans les cols du Jura, avant de retrouver la plaine et les sprints. «Il va falloir gérer deux étapes qui sont différente­s avec une grosse étape dimanche (demain, ndlr) qui va quand même être difficile pour les sprinteurs», souligne Sanquer.

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