Ça tweete La leçon de régime du professeur Mottard
« Les mêmes qui utilisent aisément l’absence du père pr excuser les jeunes délinquants défendent désormais avec ardeur la #PMAsansPere... »
élu FN niçois, juin, h .
« Le #PS détruit, #lesrepublicains divisés, @bayrou éliminé, #EnMarche caporalisé, #PM minimisé, @EmmanuelMacron #Jupiter a bien lu #Machiavel. » juin, h .
« Je suis pour que ceux qui ne siègent pas dans notre groupe à l’@AssembleeNat soient exclus ou partent d’eux-même. »
juin, h .
« Polémiquer sur le port de la cravate dans l’hémicycle ou sur le poste de questeur : les Français ont d’autres préoccupations ! »
président de l’UDI-, juin, h .
« La suppression de la #réserveparlementaire est une catastrophe pour les #communes et #associations de notre pays. » juin, h . (LR),
« Demandons que Simone Veil entre au Panthéon le mars prochain ! » élue DVG de MouansSartoux, juin, h .
« Des leaders en dessous de tout qui multiplient les chapelles ridicules et clament des rêves de grandeur. La Yougoslavie ? Non, le PS #Hamon. » Xavier Garcia, leader du PS-, juillet, h .
« Gad, le Nord, la pensée trop complexe, #CeuxQuiNeSontRien… À quoi bon vouloir présider aux destinées de ses concitoyens si on les méprise ? »
élu LR de Mouans-Sartoux, juillet, h .
« Congrès de Versailles : discours long, verbeux. Réactions de l’opposition : triste, sectaire. Le “pacte girondin” s’enlise dans le marais... »
élu grassois DVG, lundi, h . Patrick Monica, responsable du Parti chrétien-démocrate azuréen, a décidé d’exclure Didier Asin du bureau départemental du PCD, lui retirant également sa subdélégation à la e circonscription. Cette décision fait suite aux législatives. Candidat du PCD dans la e circonscription, Didier Asin s’était très vite retiré, avant même le premier tour, pour appeler à voter en faveur du frontiste Philippe Vardon. Un choix purement personnel dont s’était aussitôt dissociée la direction du Parti chrétien-démocrate. Alors que Benoît Hamon a décidé de quitter le PS pour fonder son propre mouvement, ses deux principaux soutiens dans les Alpes-Maritimes lors de la primaire de gauche, Yann Librati et Paul Cuturello, ont quant à eux décidé de rester fidèles au Parti socialiste. « Je comprends la décision de Benoît Hamon qui incarne une nouvelle vision, la social-écologie, note Yann Librati. Mais je milite au PS depuis l’âge de ans, c’est ma famille et je veux lui rester fidèle. Je ne veux pas faire comme ces gamellards qui volent au secours de la victoire. Je pense que le PS peut encore être utile, qu’il peut apporter quelque chose de positif, à condition bien sûr de sortir du vieux parti et de se réinventer. » De son côté, Paul Cuturello croit « le PS encore capable de participer à la nécessaire recomposition de la gauche. Il y a du travail pour porter le renouvellement des idées et des pratiques. Il faut renouer le lien avec les citoyens et ceux qui se sont abstenus. Je pense que le Parti socialiste reste en mesure d’y parvenir ». La sénatrice LR Dominique Estrosi-Sassone a cette semaine été davantage convaincue par Edouard Philippe que par Emmanuel Macron. La refonte institutionnelle proposée par le Président la laisse sceptique. « Ses réformes constitutionnelles pour nos institutions sont des serpents de mer de la Ve République sur lesquels aucun chef de l’Etat n’a réussi à faire l’unanimité par le passé », note-t-elle. La sénatrice azuréenne a, en revanche, salué l’intervention du Premier ministre au Palais du Luxembourg mercredi. « Je me réjouis qu’Edouard Philippe, affirmant croire au bicamérisme et respecter l’institution qui a selon lui renoncé aux clivages artificiels et qui vise à marier les bonnes volontés, ait tendu la main au Sénat. Il lui a proposé de co-construire les lois et de réformer la France et les collectivités en toute intelligence avec l’Assemblée nationale. Une méthode qui, je l’espère, sera couronnée de succès dans l’intérêt des Français et qui permettra d’obtenir des résultats concrets en matière d’emploi et de croissance. Sa feuille de route est claire et je ne peux que partager à, ce stade, les objectifs poursuivis. » Toujours vivement opposé à la GPA, Eric Ciotti a toutefois concédé sur Europe qu’il Patrick Mottard, président du PRG Paca et universitaire niçois, n’est pas d’accord avec les commentateurs qui estiment que nous sommes entrés dans un régime présidentiel, au motif que le Président dispose de tous les pouvoirs avec un Parlement à sa botte. « Cette concentration des pouvoirs aux mains du Président ne fait pas de notre système un régime présidentiel. Ce dernier, comme aux USA, le modèle en la matière, n’organise pas la suprématie du Président mais une séparation stricte des pouvoirs entre l’exécutif et le législatif. En clair, le Président ne peut pas agir n’aurait « peut-être pas aujourd’hui la même attitude sur le mariage pour tous », qu’il avait combattu en . « Ce texte est désormais dans le droit et on ne doit pas revenir dessus. La GPA est en revanche d’une autre nature, c’est l’achat d’un enfant. » Une déclaration qui a fait dire au frontiste Philippe Vardon qu’Eric Ciotti « tombe dans les travers de son camp politique qui n’a eu de cesse d’abdiquer face aux injonctions de la gauche morale depuis des décennies. Reculant ici, il s’engage au fond sur la même pente que son (ancien) ami Christian Estrosi. » On n’en jurerait pas. Daniel Brun, marcheur de la première heure qui n’avait toutefois pas obtenu l’investiture REM, en reste convaincu. « Si on m’avait accordé cette investiture, je serais aujourd’hui député. » En se réclamant de la majorité présidentielle, il avait malgré tout réuni près de % des suffrages au premier tour dans la cinquième circonscription. Il a déposé l’un des quatre recours demandant l’invalidation de l’élection de Marine Brenier (LR constructifs) dans cette circonscription. Entre autres griefs, dont la photo de Christian Estrosi sur les bulletins de vote Brenier, il dénonce des dégradations répétées de ses affiches électorales. sur le Congrès et celui-ci ne peut pas renverser le Président, hors procédure pénale. Du coup, le régime présidentiel fait du Président américain un colosse aux pieds d’argile quand le Congrès lui est hostile mais aussi quand celui-ci est dirigé par ses amis... Emmanuel Macron aura institutionnellement les mains libres avec un Parlement croupion et un Premier ministre qui lui doit tout. Les seuls contre-pouvoirs seront le pâle Sénat sans réels pouvoirs et un Conseil constitutionnel qui devra encore prendre de l’épaisseur pour être véritablement efficace. Nous serons donc dans ce que les juristes appellent La nouvelle députée LR Laurence Trastour-Isnart vient de rédiger sa première proposition de loi. Comme elle s’y était engagée durant la campagne, elle demande que la République française reconnaisse le massacre de la population française, le juillet à Oran. « J’estime, explique-t-elle, qu’il est temps que la République, qui ne peut plus s’extraire d’une mémoire collective, honore les victimes innocentes lynchées sur la place d’armes d’Oran, tuées à coups de fusils ou de couteaux. Le juillet , jour de la proclamation de l’indépendance algérienne, après les accords d’Evian intervenus en mars, il restait à Oran environ Européens. Les témoignages recueillis sont accablants. Hommes, femmes, enfants furent lapidés, égorgés, torturés sur la place publique, sans que l’armée française n’intervienne pour les sauver. Les chiffres varient de quelques centaines à quelques milliers de victimes. Cette journée d’une violence insoutenable reste une date à jamais écrite avec le sang d’innocents. » Trois autres députés azuréens Les Républicains, Michèle Tabarot, Eric Pauget et Bernard Brochand, ont déjà cosigné cette proposition de loi. une forme de présidentialisme. Heureusement, la France n’est pas l’Argentine de Videla ou le Chili de Pinochet. Il existe dans notre beau pays une opinion publique, des médias, des corps intermédiaires, des collectivités locales, une tradition démocratique… mais aussi et surtout un Président élu qui est un démocrate et un républicain. Mais n’en doutons pas, il sera, comme ses prédécesseurs, le chef d’Etat qui aura le plus de pouvoirs au sein des démocraties. C’est la logique de ce régime qui n’est ni parlementaire... ni présidentiel. » Vous avez tout saisi ? Merci professeur Mottard ! La disparition de Simone Veil a suscité un émoi singulier : le chagrin s’est trouvé adouci, quasiment sublimé, par une immédiate fierté collective. Comme si la grandeur de cette femme d’exception avait aussitôt infusé en chacun de nous. Comme si, d’un coup d’un seul, son parcours nous réconciliait avec la France, l’Europe et nous-mêmes. Cette manière de résilience participe aussi de l’aura d’Emmanuel Macron. Par une série de touches symboliques savamment distillées, il est parvenu à redonner aux Français un double sentiment de fierté et de confiance en l’avenir. Il épouse et entretient leur envie d’optimisme. C’est un premier pas, loin d’être négligeable quand on sait ce que la réussite d’une politique doit à la psychologie et à la capacité d’insinuer un climat favorable. François Hollande en sait quelque chose, lui qui n’est jamais parvenu, en dépit de joviaux efforts, à extraire le pays d’une dévastatrice défiance. Mais cette régénérescence toute formelle est à double tranchant. Si d’aventure les résultats tangibles venaient à ne pas suivre, tout ceci apparaîtrait vite comme de la com’ de bas étage, de la politicaillerie de la pire espèce. Tout reste donc à accomplir. Il ne suffit pas, comme l’a fait Bruno Le Maire, de clamer rengorgé d’emphase que « la France est de retour », pour que cela devienne une vérité d’évangile.