TENNIS Quand ça ne veut pas...
Jo-Wilfried Tsonga et Gaël Monfils ont été éliminés hier par Sam Querrey et Adrian Mannarino. Il y aura seulement trois Français en deuxième semaine
Moins de cinq minutes : c’est le temps passé hier sur le court N.2 (2h58 au total) par Tsonga et Sam Querrey dont la partie avait été interrompue la veille par la nuit alors que l’Américain venait de reprendre l’avantage dans le cinquième set (6-5). Le Manceau de 32 ans a eu l’occasion de revenir à 6 partout, mais Querrey, quartde-finaliste l’an passé, l’en a empêché grâce à un revers gagnant long de ligne. Une volée de revers dans le filet puis un coup droit dans le couloir du Français et le Californien remportait le match (6-2, 3-6, 7-6 (7/5), 1-6, 7-5). Bis repetita après RolandGarros ! Fin mai, « JWT » avait chuté d’entrée contre l’Argentin Renzo Olivo, également en deux jours mais en quatre sets (7-5, 6-4, 6-7 (6/8), 6-4). La partie avait aussi été arrêtée par la nuit. Lors de la reprise, Tsonga avait perdu son jeu de service… et la rencontre.
Monfils « pas encore un bon joueur de gazon »
Aurait-il dû faire pression pour que le match s’arrête sur un score de parité (5-5 voire 6-6) plutôt que sur un avantage pour Querrey? «Cela n’aurait pas changé grand-chose (...) C’était sombre. Je commençais à ne plus rien voir et je retournais dans le vide. J’aurais aussi pu continuer, faire deux ou trois coups boisés et perdre le match », a estimé l’ancien double demi-finaliste de Wimbledon (2011, 2012), battu en quarts l’an passé. Le Manceau de 32 ans n’accompagnera pas en seconde semaine Benoît Paire et Caroline Garcia, qualifiés vendredi. C’est Mannarino, 8e de finaliste en 2013, qui servira d’hôte aux deux néophytes. Le 51e mondial a eu le dernier mot contre Monfils (7-6 (7/3), 4-6, 5-7, 6-3, 62), qui échoue aux portes de la seconde semaine pour la sixième fois. Le Parisien avait effectué des progrès encourageants sur gazon, après avoir joué sa première finale sur cette surface, samedi dernier à Eastbourne (battu par Djokovic). Mais pas assez pour devenir «un bon joueur de gazon». « Je ne suis pas encore au niveau (...) Cela se voit dans un jour comme aujourd’hui (hier) où quand je joue moins bien, je ne peux m’appuyer sur rien», a expliqué « La Monf », gêné par le jeu à plat