Nice-Matin (Cannes)

Les Pyrénées en vue

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Le Tour de France entame sa deuxième semaine par deux journées favorables aux sprinteurs (Bergerac, Pau) avant d’attaquer jeudi les Pyrénées. La première de quatre étapes en terrain vallonné ou franchemen­t montagneux.

Jeudi / Pau - Peyragudes, 214,5 km : tout en haut de la piste L’étape-reine des Pyrénées comporte six ascensions. Le morceau de roi ? Le port de Balès, classé hors catégorie, qui conduit à l’enchaîneme­nt avec le col de Peyresourd­e. Le final, à Peyragudes, est inédit, cinq ans après la première venue du Tour dans la station des Hautes-Pyrénées. La ligne est installé au bout de la piste de l’altiport, une route large mais très pentue, qui a servi de cadre au tournage d’un James Bond. Vendredi / Saint-Girons - Foix, 101 km : l’Ariège en concentré A mille mètres près, le pari des organisate­urs est tenu pour le jour de la Fête nationale. Distance courte, répétition des cols (Latrape, Agnes, Péguère), parcours nerveux et concentré avec la pente très raide du «mur» de Péguère pour servir de tremplin à 27 kilomètres de l’arrivée. Bataille en perspectiv­e et faux-pas interdit aux coureurs du classement général. Samedi / Blagnac - Rodez, 181,5 km : du punch à en revendre De la Haute-Garonne à l’Aveyron, c’est un calque de l’étape enlevée voici deux ans par Greg Van Avermaet. Depuis, le Belge a gagné le titre olympique et ses galons dans les classiques. En haut de la rampe finale, à 9,6 %, les puncheurs ont leur étape-type. Dimanche / Laissac/Séverac-l’Eglise - Le Puyen-Velay, 189,5 km : sur les beaux plateaux En sens inverse du chemin de Saint-Jacques de Compostell­e, le parcours remonte vers Le Puy-en-Velay. Le col de Peyra Taillade, aux pentes spectacula­ires (jusqu’à 14 %) et inédit sur le Tour de France, ouvre le final, au seuil des 30 derniers kilomètres.

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