FOOTBALL A leurs services ! Le chiffre
Basée à Nice depuis 2013, cette entreprise de gestion de patrimoine accompagne une centaine de sportifs comme Anthony Martial, Djibril Sidibé ou Jordan Amavi
Il est jeune, dynamique, ambitieux, mais surtout au service de clients pas comme les autres. A la tête de la société International Sport Finance depuis quatre ans, Thibaut Urien, 32 ans, s’occupe du patrimoine financier, et bien plus encore, d’une centaine de sportifs de haut-niveau, dont 90 % sont des footballeurs. Parmi eux, on retrouve Anthony Martial (Manchester United), Djibril Sidibé (Monaco), Jordan Amavi (Aston Villa) ou encore Geoffrey Kondogbia (Inter Milan). Du lourd donc, qu’il accompagne dans leur gestion globale de leur patrimoine (démarches administratives, investissements financiers, courtage en crédit, optimisation fiscale...) en compagnie de nombreux collaborateurs. « C’est simple, si un joueur veut un appartement, on est en mesure de lui proposer celui qu’il recherche au plus vite. Idem s’il souhaite optimiser ses revenus pour payer le moins d’impôt possible », explique Thibaut, jeune trentenaire, passé par l’INF Clairefontaine et très calé sur la cause football. Après une blessure contractée à l’âge de vingt ans, il range les gants alors qu’il évolue au Stade de Reims. C’est alors qu’il se lance dans un Master international de fortune à l’université de Nice. En 2013, il se rapproche d’un milieu qui lui est familier en créant son entreprise qu’il spécialise très vite dans l’accompagnement des footballeurs professionnels. «Onestau plus près des joueurs, disponible toute l’année. Vous pouvez demander à ma femme, s’amuse-t-il. C’est simple, on s’occupe de tout, sauf de la négociation de leur contrat avec les clubs. Cela ne fait pas partie de notre domaine, mais de celui de leur agent. » Lors de notre rencontre dans ses bureaux niçois, on a pu assister à une scène cocasse, à savoir la réception du courrier d’un joueur. « Là, c’est une amende. On s’en occupe car chez certains, elle peut traîner des mois dans la boîte aux lettres avec les pénalités que cela induit. C’est courant que les joueurs fassent leur transfert de courrier à l’agence afin que l’on gère toute la partie administrative.» Et de poursuivre : « Il m’est arrivé de devoir gérer trois ans d’enveloppes fermées chez un joueur. On est d’une aide précieuse, mais notre rôle ne se résume pas qu’à ça, loin de là. On offre une multitude de services. C’est souvent en fin de carrière que le joueur se rend vraiment compte de notre rôle essentiel. »
Jordan Amavi : « Tout est carré »
Essentiel, vraiment ? «Je considère que oui, tranche Thibaut. Jamais un joueur ne nous a quittés, c’est notre plus grande fierté. Quand Djibril Le pourcentage des sportifs professionnels qui finissent sans aucun patrimoine à l’issue de leur carrière.
(Sidibé) vous invite pour fêter le titre de champion de France sur la pelouse du Louis-II, ça prouve qu’on fait bien notre travail. L’optique est sécuritaire, toujours. » « Cette collaboration m’épargne plein de soucis, confie Jordan Amavi, le défenseur d’Aston Villa, formé à Nice. A chaque fois que j’ai besoin d’un conseil ou autre, tout est réglé au plus vite. Cela me permet de me concentrer uniquement sur le football. Si on est mal entouré, ça peut aller très vite… Là, tout est carré, j’ai fait des investissements que je n’aurais sans doute pas fait seul. Avec Christian (Della Monica, qui s’occupe de la partie immobilière, ndlr) ,on est en contact permanent. A mes yeux, c’est essentiel comme collaboration. »