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À l’instar de la tendance nationale, les marchés immobiliers de la Côte d’Azur et du Var Est maintiennent un rythme de croisière, avec un premier bilan semestriel favorable.
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Le marché national a passé la barre des 900 000 ventes sur les douze derniers mois glissants, ce qui confirme nos analyses au niveau local. Notre volume des ventes a progressé de 10%, si l’on compare le premier semestre 2016 et le premier semestre 2017 », souligne Moïse VERGEOT, Président ORPI Côte d’Azur. « Le prix de vente moyen ne connaît de variation significative qu’à Cannes et Nice, où l’on constate une hausse de plus de 5%, et à Cagnes-sur-Mer, une baisse de 3,2%. Il est intéressant de mettre en parallèle ces données avec le prix de vente au mètre carré, car cela ne signifie pas forcément un ralentissement du marché. À Cagnes-sur-Mer notamment, ce dernier augmente, alors que le prix de vente moyen baisse, ce qui peut signifier que les petites surfaces se sont mieux vendues. » De façon générale, on constate que Cannes et Nice évoluent sensiblement au même rythme, puisque le marché immobilier de chacun de ces secteurs est en progression depuis le début de l’année. Concernant les écarts entre le prix de mise en vente et le prix de vente final, la baisse est globale, mais moyenne (excepté sur le secteur cannois). Cela n’affecte pas pour autant la tenue du marché et traduit surtout les variations classiques du jeu de l’offre et de la demande. www.immo.nicematin.com
Une embellie généralisée
En analysant les tendances par secteur sur le premier semestre 2017, Moïse VERGEOT souligne que le volume de vente est majoritairement en augmentation, avec quelques écarts notoires, en particulier sur le Var Est, Cagnes-sur-Mer et Antibes, où l’on atteint les +25%, alors qu’à Nice la progression flirte avec les +5%, et la tendance est légèrement négative à Cannes (-4%). « Ces différences s’expliquent par l’évolution des marchés, puisque le Var et les agglomérations centrales ont plus souffert ces dernières années. À Antibes par exemple, il y a beaucoup moins de locaux, et le marché varie donc plus régulièrement, en fonction de la conjoncture notamment. » Des disparités qui n’entament pas le bilan très positif. Comme le rappelle Moïse VERGEOT : « Il ne faut pas oublier que cette situation est le fruit du niveau encore faible des taux d’intérêt. Cela joue en la faveur des clients et dope le marché. C’est un facilitateur de ventes et les clients ont plus d’intérêt, à l’heure actuelle, à privilégier la pierre, ce qui est très favorable au secteur immobilier. Cela nous a également permis de retrouver une demande au niveau de l’investissement locatif ».