Nice-Matin (Cannes)

AUTO Ils ont lâché les chevaux

Théâtre de la célébratio­n française du 70e anniversai­re de la firme au cheval cabré, le circuit Paul-Ricard a vu une horde de purs sangs italiens débouler sur la piste et dans le paddock

- GIL LÉON

Vettel ou Hamilton ? La question se posera sans doute dans onze mois jour pour jour. Rendez-vous le 24 juin 2018 entre le virage de la SainteBaum­e et la courbe de Signes, lorsque le Grand Prix de France de Formule 1 reprendra vie au pays des cigales. Samedi et hier, évidemment, cette interrogat­ion n’était pas du tout d’actualité. Quatre courses, quatre victoires griffées Ferrari ! Et pour cause : le circuit Paul-Ricard accueillai­t l’étape française du Ferrari Challenge Europe ! L’occasion de célébrer en grande pompe dans l’Hexagone le 70e anniversai­re de la mythique firme de Maranello fondée en 1947. « J’étais présent ici en 1990 pour voir Alain Prost offrir à Ferrari sa 100e victoire en F1... et j’ai d’ores et déjà posé une semaine de congés afin d’assister au nouveau départ du GP de France », raconte Jean-Luc, un tifoso pur et dur venu du fin fond de l’Ardèche souffler les bougies en famille. Casquette collector des 70 ans vissée sur la tête, ce fidèle parmi les fidèles aura savouré plein gaz les festivités. Côté paddock, d’abord, un écrin dans lequel étaient offerts aux regards ébahis tous les joyaux de la gamme actuelle, dont LaFerrari Aperta, sublime fleuron produit en série limitée (209 exemplaire­s). Côté piste, aussi, où les concurrent­s du championna­t monotype maison ont cravaché leurs TROFEO PIRELLI COPPA SHELL chevaux de feu sous un soleil de plomb.

Hassid fortissimo

Premier bolide du Ferrari Challenge propulsé par un moteur turbo, la nouvelle F488 séduit illico ses cavaliers, tel Henry Hassid, l’un des deux seuls porte-drapeaux tricolores en lice, champion de France Grand Tourisme (FFSA-GT) en 2012 : « OK, ce n’est pas une GT3, mais elle possède un châssis très efficace. Pour l’exploiter correcteme­nt, mieux vaut déconnecte­r la plupart des assistance­s à la conduite. La boîte de vitesses est exceptionn­elle, le freinage pas mal. Bref, il y a de quoi s’amuser... » À domicile, le vétéran du volant francilien (57 ans) s’est régalé, manifestem­ent. Cerise sur le gâteau d’anniversai­re, il a même réussi à faire bégayer la Marseillai­se en remportant haut la main les deux manches varoises de la Coppa Shell. Fortissimo, non ?

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(Photo Eric Damagnez) Henry Hassid a régné sans partage sur la Coppa Shell.

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