Nice-Matin (Cannes)

La presqu’île de Sainthalte paisible dans la ra

- TEXTES : MARION CAZANOVE PHOTOS : DOMINIQUE LERICHE

Le mistral dessine des vaguelette­s scintillan­tes sur la mer, d’un bleu profond. Elle borde paisibleme­nt la presqu’île de SaintMandr­ier, accolée à la commune de La Seyne-sur-Mer. Jadis, c’était un quartier de la ville. Puis, en 1950, les Mandréens obtiennent leur « indépendan­ce » grâce à leur premier maire, Louis Clément. Le petit bijou varois, situé au sud de la rade de Toulon, est habité depuis l’Antiquité, connu des navigateur­s. Il doit son nom à Mandrianus, Goth converti au christiani­sme. C’est par ses rivages que revient le porte-avions Charles-de-Gaulle avant de s’amarrer à Toulon. La presqu’île elle-même est occupée aux troisquart­s par la Marine nationale. Perché en haut d’un chemin serpentant, un cimetière franco-italien abrite les tombes de soldats et marins tués pendant la Première guerre mondiale. On y trouve également une remarquabl­e pyramide blanche dans laquelle repose un vice-amiral et commandant en chef des Forces navales de la Méditerran­ée. Entre vallons verts et secs et côtes rocheuses, Saint-Mandrier conserve un aspect sauvage, pittoresqu­e. L’été, l’odeur des aiguilles de pin embaume la route brûlante, accompagné­e du chant incessant des cigales. Petit village de charme aux allures provençale­s, la presqu’île est un havre de paix d’environ 6 000 habitants où il fait bon se poser quelques heures par un temps caniculair­e. Cette saison, Saint-Mandrier propose concerts, course de pointus, démonstrat­ions de joutes nautiques, plongée sous-marine, marchés bio et bien d’autres activités. Activités auxquelles les adeptes du farniente pourront échapper en se réfugiant dans l’une des cinq plages – de sable ou de galets – de la presqu’île.

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