La presqu’île de Sainthalte paisible dans la ra
Le mistral dessine des vaguelettes scintillantes sur la mer, d’un bleu profond. Elle borde paisiblement la presqu’île de SaintMandrier, accolée à la commune de La Seyne-sur-Mer. Jadis, c’était un quartier de la ville. Puis, en 1950, les Mandréens obtiennent leur « indépendance » grâce à leur premier maire, Louis Clément. Le petit bijou varois, situé au sud de la rade de Toulon, est habité depuis l’Antiquité, connu des navigateurs. Il doit son nom à Mandrianus, Goth converti au christianisme. C’est par ses rivages que revient le porte-avions Charles-de-Gaulle avant de s’amarrer à Toulon. La presqu’île elle-même est occupée aux troisquarts par la Marine nationale. Perché en haut d’un chemin serpentant, un cimetière franco-italien abrite les tombes de soldats et marins tués pendant la Première guerre mondiale. On y trouve également une remarquable pyramide blanche dans laquelle repose un vice-amiral et commandant en chef des Forces navales de la Méditerranée. Entre vallons verts et secs et côtes rocheuses, Saint-Mandrier conserve un aspect sauvage, pittoresque. L’été, l’odeur des aiguilles de pin embaume la route brûlante, accompagnée du chant incessant des cigales. Petit village de charme aux allures provençales, la presqu’île est un havre de paix d’environ 6 000 habitants où il fait bon se poser quelques heures par un temps caniculaire. Cette saison, Saint-Mandrier propose concerts, course de pointus, démonstrations de joutes nautiques, plongée sous-marine, marchés bio et bien d’autres activités. Activités auxquelles les adeptes du farniente pourront échapper en se réfugiant dans l’une des cinq plages – de sable ou de galets – de la presqu’île.