Balade gourmande à Nice, quartier de la Libération Le 7Villermont, un mix anglais-français
Dans la vitrine de l’emblématique commerce de bouche de la Libé, le Kiosque Tintin, les spécialités niçoises sont à l’honneur. Parmi elles, des pans-bagnats. Des pissaladières. Des pizzas. Des salades. Des bruschettas. Des tartes aux blettes. Un panel de mets labélisés « cuisine niçoise» à manger sur le pouce. Les yeux fermés. Depuis 28 ans, les époux Pellegrino, patrons du Kiosque Tintin, savent satisfaire les papilles des habitants du quartier. Sur place, ou de passage, beaucoup d’habitués s’arrêtent pour les saluer, dont Marie, qui vit à la Libération depuis toujours. « Je reviens pour la gentillesse, la sympathie et leurs pans-bagnats. C’est tout ce qu’il faut pour nous. Ça fait vivre le Dans une parallèle à l’axe du tramway, le 7 Villermont est un petit havre de paix pour les papilles et le portemonnaie. Près de la place, à l’angle de la rue Veillon, on y découvre un restaurant moderne et très apprécié. Cinquante couverts sont dressés entre la terrasse ventée et les deux salles climatisées. Parmi les invités, rien que des habitués. Des voisins. Des fonctionnaires de la mairie. Des gens du quartier. Des clients fidèles que les deux patrons prennent le temps de saluer. Suellen Grealy et Joël Vlavénanos ont repris l’affaire il y a un an: « C’est comme chez nous, ici. On y passe beaucoup de temps. C’est le petit restaurant français convivial que tous les étrangers rêvent d’avoir. C’est un petit rêve que je vis avec mon mari et qui nous reflète », affirme-t-elle. Tentés par l’aventure d’ouvrir un restaurant à leur image, ils ont mixé leurs cultures française et anglaise jusque dans l’assiette. À côté des plats classiques comme les pâtes, les salades ou les viandes, l’ardoise de la semaine est plus audacieuse. Parfois nissart. Parfois british. Toujours unique et à petit prix (entre 10 € et 15 € maximum). quartier », affirme-t-elle. Une animation visible grâce à la terrasse bondée, audible, aussi, grâce à la bonne humeur chantante d’Antoine, qui assure le service depuis quatre ans. Victime de son succès, les tables du snack sont très vite prises d’assaut. Il est conseillé de venir un peu avant midi pour déguster un pan-bagnat à 5,20 € . Et, si la place venait à manquer, on peut toujours le prendre à emporter, pour 1 € de moins. Ouvert tous les jours, sauf le lundi, de 6 à 16 heures, le Kiosque Tintin propose des préparations locales, à prix doux. Cette semaine, l’incontournable fish’n’chips devrait faire son entrée. Ce plat anglo-saxon, composé d’un filet de colin pané dans une friture à base de bière et accompagné d’une purée de petits pois a de quoi mettre en appétit. Tout comme les brunchs servis chaque dimanche midi, à 10,50 € et 12,50 € pour les plus gourmands. Pour goûter une cuisine authentique, assaisonnée d’un accueil chaleureux, le restaurant est ouvert tous les jours jusqu’à 15 h 30, excepté le lundi. En complément, le service du soir est assuré jusqu’à 22 h 30 le week-end.