NATATION Metella tient le cap
Au lendemain de sa médaille de bronze sur 100 m nage libre, le Guyanais s’est qualifié pour la finale du 100 m papillon, record de France à la clé (51’’06)
Jeudi, Mehdi Metella s’était invité dans la cour des grands en montant sur la troisième marche du podium du 100 m, l’épreuve reine, pour sa première médaille mondiale en individuel. Hier, le Guyanais de 25 ans a enchaîné sans broncher avec le 100 m papillon, abaissant son ancien record de France (51’’24) de près de deux dixièmes pour signer le cinquième temps des demi-finales en 51’’06. Une performance qui ne l’a pourtant pas satisfait. Signe peut-être de la nouvelle exigence que le sprinter marseillais s’impose désormais. « Je suis très déçu même si je bats le record de France. Mon ambition, c’était de nager 50’’8, je ne l’ai pas fait. Je n’ai pas eu la bonne nage, je suis passé à travers », a lâché Metella. « J’ai laissé beaucoup de jus sur le 100 m, mais on n’a pas commencé la natation hier, on sait comment bien récupérer, ce n’est pas normal que mon corps ne réponde pas comme ça », a-til insisté.
“Il
y avait un gros saut qu’on a négocié un poil trop fort. L’atterrissage a été assez violent et les amortisseurs arrière n’ont pas encaissé le choc”
SÉBASTIEN OGIER Devenu le nouveau roi du 100 m la veille, Caeleb Dressel, la nouvelle bombe du sprint américain, a encore impressionné : le nageur de 20 ans a signé deux chronos dans les eaux de la légende Michael Phelps sur 100 m papillon (50’’08 en séries et 50’’07 en demi-finales), le tout assorti d’un 50 m nagé en 21’’29 qui fait de lui le deuxième meilleur performeur de l’histoire Daniel Ricciardo (Red Bull) a réalisé le meilleur temps des premiers essais libres du Grand Prix de Hongrie, hier sur le circuit de Hungaroring près de Budapest. Détenteur du chrono de référence au terme des deux séances du jour de chauffe, l’Australien, qui reste sur cinq podiums consécutifs, a devancé le leader du championnat, l’Allemand Sebastian Vettel (Ferrari), de près de deux dixièmes. Porsche a confirmé hier l’arrêt de son programme en championnat du monde d’Endurance (WEC) à la fin de cette saison et une réorientation de son programme sportif vers la Formule E en . La marque allemande hors combinaisons derrière Florent Manaudou (21’’19). Qu’attendre de la finale pour Metella ? « La place sur le podium est jouable », estime-t-il.
Manuel surprend Sjöström
Sur 50 m papillon, Mélanie Hénique a, elle, réveillé le souvenir de Shanghai, où elle s’était offert le bronze victorieuse une e fois des Heures du Mans au mois de juin a décidé de se tourner vers la discipline qui monte, comme en attestent les arrivées successives d’Audi, BMW et Mercedes. Caroline Garcia s’est qualifiée difficilement hier pour les demi-finales du tournoi WTA de Bastad en battant la Tchèque Barbora Krejcikova, issue des mondial en 2011, à 18 ans seulement: la néo-Marseillaise a réalisé le troisième temps des demi-finales, en 25’’63, et remis la main sur le record de France que lui avait subtilisé Béryl Gastaldello (25’’79) dans la matinée. En finale du 100 m, on attendait Sarah Sjöström (23 ans), devenue la première femme sous les 52 secondes sur l’aller-retour dimanche qualifications (e), -, , -. Pour une place en finale, la N° française et mondiale sera opposée à la Tchèque Katerina Siniakova Rigoberto Uran va tenter aujourd’hui, lors de la Clasica San Sebastian, de remporter le titre qui lui a échappé au Tour de France qu’il a terminé à la deuxième place. Mikel en position de première relayeuse du relais 4x100 m suédois. Mais la fusée nordique a calé au pire moment: en finale mondiale, et plus précisément dans le second 50 mètres. C’est peut-être son départ canon qu’elle a payé, dépassée à la touche par l’Américaine Simone Manuel. L’or lui échappe pour quatre centièmes (52’’31 contre 52’’27). Landa, lieutenant de Froome lors du Tour qui mènera cette fois l’équipe Sky, le Britannique Simon Yates (Orica-Scott) ou Warren Barguil (Sunweb) tenteront ainsi de succéder au Néerlandais Bauke Mollema, vainqueur de l’édition précédente. Le Breton, meilleur grimpeur du Tour, aura cette fois à gravir - deux fois - une difficulté de première catégorie, le Jaizkibel.