espaces non fumeurs dans les Alpes-Maritimes
Une plage à Saint-Laurent-du-Var, une à Menton, à Mandelieu-la-Napoule et à Villefranche-sur-Mer. Dans les Alpes-Maritimes, les communes décident librement sur quels rivages proscrire le tabac. Si à Cagnes-sur-Mer il n’y en a pas, à Villeneuve-Loubet, toutes sauf une sont interdites à la fumée. Une convention entre la Ville et la Ligue contre le cancer a été signée au début du mois et impose nouveaux espaces sans fumée. Il y en a au total en France, dont dans les Alpes-Maritimes. À Cannes, deux plages sont non-fumeurs depuis juin : Bijou, sur la Croisette, et les Rochers, boulevard du Midi à La Bocca. Elles s’ajoutent aux îles de Lérins, depuis toujours interdites au tabac en raison des risques d’incendie. L’interdiction est plutôt respectée. Lors des rondes, les agents saisonniers et la police municipale ont peu verbalisé : PV en , en juin, avant une baisse enregistrée en juillet. Dans la Cité des festivals, la mairie a sorti l’artillerie lourde contre les pollueurs en général. La campagne de sensibilisation «Ici commence la mer» a été lancée en contre les mégots dans les caniveaux. Depuis, un jet insouciant peut coûter bien cher: les amendes vont de à euros. Des agents municipaux distribuent gratuitement des cendriers de poche en plastique ignifugé dans les huit postes de secours près des plages publiques cannoises. À Antibes, cendriers portables sont, chaque été, offerts, notamment lors des manifestations et festivals de musique, ainsi que dans les hôtels et à l’office de tourisme. Ici, les plages de La Garoupe et Richelieu à Juan-les-Pins, en régie municipale, sont non-fumeurs. Ce sont des espaces publics sur lesquels la mairie loue des matelas à prix modérés, pour démocratiser l’accès aux plages aménagées. Le personnel municipal est en charge de la surveillance et peut donner des amendes aux fumeurs contrevenants.