La plage de Cabbé à Roquebrune-Cap-Martin
Avec ses 35 000 âmes, Six-Foursles-Plages est composée de hameaux, dont un petit centre-ville (Reynier), et s’étend sur 2 700 hectares, ce qui en fait l’une des communes les plus étendues de France. Des Lônes au Brusc en passant par les Playes et la Coudoulière, chaque quartier a son identité. Habitée depuis des centaines d’années, Six-Fours se sépare de La Seyne par l’ordre du roi Louis XIV en 1657. Les habitants y forment les hameaux qui conservent aujourd’hui leurs noms. L’origine du nom de Six-Fours est assez incertaine : elle signifierait « six forts » ou « six phares ». Elle est rebaptisée « SixFours-la-Plage » en 1923, surfant alors sur la mode des bains de mer. Et, cinquante ans plus tard, en 1973, elle acquiert le nom qu’on lui connaît aujourd’hui. Son territoire dominé par la Collégiale Saint-Pierre, édifice millénaire, compte de nombreuses plages, une presqu’île sauvage mais aussi de petits trésors cachés comme la chapelle Notre-Dame de Pépiole. Un joyau à l’architecture préromane – elle date du VIe siècle – avec ses trois nefs de pierre, ses vitraux en éclats de bouteilles colorées et ses bancs miniatures. Il fait bon s’y asseoir au frais et laisser ses pensées vagabonder. Le temps s’arrête, au creux de ce vallon d’oliviers. La chapelle offre un décor pittoresque, à voir absolument. Six-Fours, c’est aussi une destination sportive, qui fait notamment le bonheur des cyclistes avec ses pistes cyclables en bord de mer et son bois de la Coudoulière – qui abrite aussi un charmant lieu culturel, la Maison du Cygne, et un parcours d’accrobranche, à tester en famille. Et bien sûr, son lot d’activités nautiques, qui en fait une station balnéaire prisée. Plusieurs criques naturelles sont accessibles sur le sentier du littoral, petites anses de rochers et galets. Animée de plusieurs marchés, notamment les produits de la pêche au port du Brusc, la commune propose l’été de nombreuses animations culturelles dont le prestigieux Festival de la Collégiale en juillet.