PARIS L’assaillant de la tour Eiffel souffre de « troubles du comportement » depuis la fin du collège...
La garde à vue du malade psychiatrique arrêté samedi soir à la tour Eiffel, où il avait brandi un couteau en criant «Allah Akbar», a été prolongée dimanche soir de vingt-quatre heures. L’état de santé du jeune homme, qui vient d’avoir ans, a été jugé compatible avec sa garde à vue. Né en Mauritanie et de nationalité française, selon Le Parisien , le jeune homme a été suivi par un pédopsychiatre, peu de temps après son arrivée en France encore enfant. Ses troubles auraient débuté lors des années de collège et l’auraient conduit à fréquenter de nombreux centres spécialisés. Selon l’un de ses anciens camarades de classe, contacté par L’Express, lorsqu’il était adolescent, Mamoye D. pouvait se montrer impulsif. «Il était perçu comme le rigolo de la classe, mais était aussi insolent et pouvait être violent avec les gens qu’il n’aimait pas », relate le jeune homme, qui était avec lui en classe de e dans un collège du Val-d’Oise. Selon une source policière, sa famille, musulmane pratiquante, n’est pas du tout radicalisée. Ce « dossier bien connu » était « suivi avec attention » car s’agissant d’un « profil inquiétant, très jeune et avec des problèmes psychiatriques très lourds », selon une source préfectorale. « C’était quelqu’un qui semblait canalisé quand il prenait ses traitements », et qui « souffrait de plusieurs pathologies » mentales, a-t-elle ajouté. « Dès qu’il est en colère, [...] il crie Allah Akbar [...] mais je peux vous assurer que mon fils n’est pas un djihadiste », a déclaré, hier, sur BFMTV le père du jeune homme, qui pense que son fils a agi après avoir été irrité par un différend entre eux lors de cette permission de sortie. « Il dit qu’il a des armes qu’il a gardées à la maison, d’après son audition », mais les policiers « n’ont rien trouvé », a indiqué le père, qui rapporte plusieurs perquisitions liées à son fils au domicile familial depuis .