Perche : Lavillenie veut sécher ses larmes
Oublier les sifflets et les larmes : Renaud Lavillenie espère définitivement effacer aujourd’hui l’amer souvenir des JO par un titre mondial au saut à la perche, le seul qui manque à son prestigieux palmarès. L’échec cuisant en finale du concours de Rio et sa e place derrière le héros local Thiago Braz sous les quolibets du public carioca sont tellement restés en travers de la gorge du Français qu’il refuse désormais d’évoquer cet épisode funeste. Le recordman du monde (, m) a été profondément meurtri par cet évènement et ses sanglots sur le podium resteront comme l’une des images marquantes des Jeux. Quoi de mieux qu’un sacre sur les lieux de son premier grand exploit aux JO- ? Reste à savoir quel Lavillenie se présentera au départ de la finale. L’incontestable N. de sa spécialité ou le champion vacillant des derniers mois ? Depuis l’entame de , le Clermontois de ans peine à retrouver son meilleur niveau. Touché à la cuisse, il a mis prématurément un terme à sa saison hivernale, mais en plein air, il n’est pas allé plus haut que , m (le juillet à Lausanne) et s’est souvent plaint des conditions météorologiques, débarquant à Londres sans référence sur laquelle s’appuyer. Il devra contrecarrer les ambitions du N. au bilan , l’Américain Sam Kendricks ( m), des Polonais (Wojciechowski, Lisek), du champion du monde Shawn Barber ou du prodige suédois de ans Armand Duplantis, qui a sauté , m cette année.