Nice-Matin (Cannes)

Balade gourmande… au village fortifié du Castellet 40

- MARION CAZANOVE

La terrasse du Saint Éloi , sur le flanc du Castellet, surplombe les coteaux varois, et même la mer, au loin. Une vue imprenable dont profite tout le petit village fortifié, connu pour ses ruelles de charme, avec ses pavés battus par le soleil et ses belles couleurs provençale­s. Le restaurant du Saint Éloi ,audétour d’une de ces ruelles, est un lieu de choix, idéal pour déguster une cuisine méditerran­éenne semigastro­nomique, avec des produits frais et locaux. Laurent Remané, le chef, a repris le restaurant en 2014 avant d’entamer de gros travaux pendant six mois. Et pour sa cuisine, il y tient : « Tout est frais et fait maison. Nos poissons ne sont issus que de la pêche locale et sauvage. » La carte, en effet, propose majoritair­ement du poisson issu de la pêche du jour, que le client choisira dans son plateau : daurade, loup, barracuda, pagre… Le chef vous propose de goûter à son tartare de poisson – thon et fruits exotiques, loup sauvage… – ou de Saint-Jacques. En entrée, le carpaccio est roi, entre celui de boeuf charolais ou bien de tomates avec sa mozzarella burrata. Les plats sont autour de 25 euros. Avant de partir, vous pourrez laisser une trace de votre passage sur un livre d’or singulier : le mur, en face du bar, déjà bariolé de petits mots doux dans toutes les langues. de soleil, avec du caractère. Une ampleur donnée par le mourvèdre, cépage méditerran­éen, caractéris­tique des vins de Bandol. « Ce sont des vins de table, qui s’ouvrent au fil du repas, avec des notes d’épices et d’agrumes » ,explique Xavier Ranc. Pour une bouteille, le prix moyen oscille entre 15 et 20 euros. Des prix plus que raisonnabl­es pour des cuvées souvent médaillées dans des concours internatio­naux. Vous pouvez aussi découvrir le vignoble avec des ateliers dégustatio­n, mais aussi en balade sur des vélos électrique­s, pour visiter le terroir.

À l’occasion des  ans de l’appellatio­n Côtes de Provence, gros plan sur la cuvée Via Aurea du Château Pompilia…

Nicole Pape, gérante des Caves provençale­s Laboroi

à La (1) Seyne, présente ce vin de Cabasse-sur-Issole, médaillé d’argent au dernier Salon de l’agricultur­e.

Cépage

45 % grenache, 35 % cinsault, 20 % syrah.

Au nez

« L’expression aromatique complexe révèle des notes gourmandes de fraise, cerise et pamplemous­se rose. »

Au palais

« L’attaque, tout en fraîcheur, est marquée par une belle présence du fruit (agrumes et fruits rouges). Le final est long et souligné par une belle minéralité. »

La petite histoire

« Jusqu’en 2015, le Château Pompilia était le Domaine des Pomples. Il a été rebaptisé ainsi par Matthieu Lafont, propriétai­re depuis 2009. Pompilia était l’unique fille du roi Pompilius, dont les descendant­s se sont installés sur les terres du hameau des Pomples, dédiées à la vigne depuis l’antiquité. »

À marier avec…

« Apéritif, grillades d’agneau, gambas sautées, rougets grillés, tartes provençale­s, cuisine du monde… »

 ??  ?? Le chef et gérant Laurent Remané (à g.) et son second Reda Ben Brahim avec la pêche miraculeus­e du jour. (Photo Dominique Leriche)
Le chef et gérant Laurent Remané (à g.) et son second Reda Ben Brahim avec la pêche miraculeus­e du jour. (Photo Dominique Leriche)
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