Villeneuve-Loubet : les de la Baie des Anges
Villeneuve-Loubet. Son village aux accents d’antan. Son passé et ses figures. Son cours d’eau, son château. Son petit port de plaisance au pied de la résidence Marina Baie des Anges. Immenses voiles de béton aux faux airs de Naples, enchevêtrées en bordure de Méditerranée. Son territoire forestier, aussi. Mine d’or sauvage aux mille trésors. Tissu boisé dont les cimes tutoient le ciel et sur lequel ont fleuri des activités ludiques et sportives. Saines par essence. Le bandeau de terre que forme Villeneuve-Loubet est pris en étau entre Antibes, deuxième commune des Alpes-Maritimes, et Cagnes, dont la population lui est presque quatre fois supérieure. Pour exister et imposer son patrimoine, son Histoire et sa culture, la ville a dû, a su tirer son épingle du jeu. À l’ombre de « dinosaures » mieux armés, plus féroces. Mais avec un charme authentique, une diversité de paysages étonnante. Depuis ses plages de sables, avec vue sur les lignes épurées du chef-d’oeuvre architectural d’André Minangoy, le visiteur peut remonter le Loup pour une balade champêtre au silence assourdissant. Le cours d’eau, apaisant, guide le curieux vers un monde bordé par une faune et une flore préservées. Enfin, le village. Changement de décor. Réseau étroit de ruelles peuplé de charmants petits restaurants. Ambiance médiévale assurée, notamment, lors des soirées Renaissance, début août. Aussi et surtout par le château et ses quelques siècles d’existence. Sa visite est une véritable invitation au voyage dans le temps. Un temps où François Ier régnait sur le royaume, au début du XVIe siècle. Pied-à-terre datant du Moyen-Âge, son pont-levis, ses donjons et tourelles ont survécu aux outrages du temps. La forteresse fut également le repère culinaire de Joseph Donon, disciple connu et reconnu d’Auguste Escoffier. Car Villeneuve, c’est aussi le fief de ce chef cuisinier d’exception. Grand homme, et précurseur de la gastronomie à la française.